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Grand Angle  

Répression : Après les jeunes et les« islamistes », voilà le tour des médecins et des infirmiers

La violence policière refait parler d’elle dans les manifestations qui se tiennent au Maroc. Après la répression, ce 22 mai,  des marches du Mouvement du 20 février dans plusieurs villes, c’était au tour des médecins et infirmiers de recevoir des coups de matraques. La marche qu’ils comptaient organiser ce mercredi 25 mai à Rabat a été réprimée par la police. Une quarantaine de blessés sont signalés.

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Les autorités deviennent de plus en plus allergiques au mouvement de protestations. Ce durcissement du ton s’est encore illustré ce mercredi 25 mai à Rabat, à l’encontre de médecins qui comptaient organiser une marche entre le ministère de la Santé et le Parlement. Ils étaient des milliers à s’être donné rendez-vous vers 10 heures devant le siège du département de Yasmina Baddou, leur ministre de tutelle.

La police était toutefois de la partie avec ses matraques. L’intervention des forces de l’ordre a fait une quarantaine de blessés parmi les blouses blanches, dont cinq cas graves. Certains souffraient de traumatismes crâniens. Les infirmiers, sortis un peu plus tard dans la journée, n’ont pas eux aussi échappé à la violence policière. Leur sit-in devant le ministère de la Santé a été dispersé par la police tard dans la soirée, vers 23 heures, faisant trois blessés. Ce qui ne les a pas empêchés de camper de nouveau devant les bureaux de Yasmina Baddou ce jeudi.

Marche des médecins à Rabat

Médecins et infirmiers ne font pas front commun mais ont des revendications de même ordre. Les premiers exigent que leur diplôme, bac+13, soit considéré comme un doctorat et non plus comme un master. Quant aux seconds, il s’agit de considérer leur bac+3 comme une licence, ce qui n’est pas le cas actuellement.

Médecins et infirmiers déplorent également leurs conditions de travail dans les hôpitaux. Les blouses blanches réclament une augmentation des salaires, de même que l’accès à l’assurance maladie, ce dont ils ne disposent toujours pas.

Des blessés lors des échauffourées

Le mouvement de protestation des médecins et infirmiers n’a rien à voir avec celui du 20 février. En effet, les blouses blanches rappellent que leur mouvement de protestation a commencé depuis octobre 2010. Face aux échecs des négociations avec le ministère de la Santé, ils décident à présent de passer à la vitesse supérieure. Leur département de tutelle aurait de nouveau appelé au dialogue.

Grève des urgences

Suite à l’intervention policière durant la marche du mercredi, les médecins, réunis en assemblée générale, ont décidé jeudi 26 mai, d’observer une grève dans les urgences des hôpitaux publics. « Nous allons observer cette grève jusqu’à ce que le gouvernement présente des excuses officielles », nous a affirmé un membre du mouvement de protestation, qui a requis l’anonymat.

En parallèle, la grève ouverte et illimitée dans les différents services des hôpitaux se poursuit. Des sit-in quotidiens sont également prévus devant le ministère de la Santé.

pourquoi pas..
Auteur : freemaroc
Date : le 02 juin 2011 à 06h20
pourquoi pas chassez le roi...pour le bordel qu'il a foutu ici.?
La decadence
Auteur : freemaroc
Date : le 02 juin 2011 à 06h18
C'est la decadence de la monarchie ...bientot sera la fin..car ca peut pas continuer comme ca indefinement..
Le peuple marocain en a supporter assez..
OUI
Auteur : toubkal77
Date : le 31 mai 2011 à 17h49
JE SUIS OK AVEC TOI
MAIS VOUS OUBLIEZ TOUS QUE LE MAROC EST UN PAYS PAUVRE DE PLUS LES INFIRMIERES AU MAROC JE LES CONNAIS. ELLES SONT VERITABLEMENT DES CONNASSES QUI VEULENT QUE DU FRIC ET SE MOQUENT DES PATIENTS

POUR LES MEDECINS ILS SONT BIEN PAYES AU MAROC
MIEUX QU'EN ALGERIE POLOGNE UKRAINE .....
waw quelle conclusion!!!!
Auteur : toubkal77
Date : le 31 mai 2011 à 17h46
BRAVO POUR LA CONCLUSION !!!!!
IL FAUT AUSSI CHASSER LES MAROCAINS DE FRANCE CAR IL FOUTENT AUSSI LE BORDEL AU SENS PROPRE

LOL
il faut chasser aussi les francais
Auteur : metin99
Date : le 31 mai 2011 à 13h28

qui ont tranformé maroc en bor del.

Luc Ferry accuse un ancien ministre de pédophilie
L'ancien ministre Luc Ferry a accusé, lundi soir 30 mai, sur Canal+ un ancien ministre d'avoir eu des relations pédophiles au Maroc, sans le nommer, affirmant avoir eu "des témoignages" à ce sujet de la part "des autorités de l'Etat au plus haut niveau", à commencer par un Premier ministre.

"Nous savons tous de qui il s'agit"

Lors du Grand journal de Canal+, M. Ferry, ministre de l'Education nationale de 2002 à 2004, a cité un entrefilet publié dans Le Figaro Magazine sur cette affaire.

Il a affirmé ensuite qu'un "ancien ministre s'est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons". "Probablement, nous savons tous ici de qui il s'agit", a-t-il dit.

"L'affaire m'a été racontée par les plus hautes autorités de l'Etat, en particulier par le Premier ministre", a-t-il poursuivi, sans citer non plus le nom du chef de gouvernement concerné.

Pas de preuves et crainte d'un procès

Comme on lui demandait s'il avait des preuves de ses accusations, M. Ferry a répondu: "évidemment pas". Mais "j'ai des témoignages des membres de cabinet au plus haut niveau, des autorités de l'Etat au plus haut niveau", a-t-il ajouté.

Luc Ferry a expliqué qu'il ne donnait pas le nom de l'ancien ministre en question parce que, a-t-il dit, "si je sors le nom maintenant, c'est moi qui serai mis en examen et à coup sûr condamné, même si je sais que l'histoire est vraie".
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