Les autorités locales de la ville d’Al Hoceima annoncent ce lundi l’interdiction de la marche du 20 juillet. Dans un communiqué parvenu à Yabiladi, la préfecture d’Al Hoceima affirme que l’appel à la marche qui doit avoir lieu jeudi dans la capitale du Rif n’a pas respecté les procédures en vigueur.
«Les autorités administratives locales n’ont reçu aucune déclaration à ce sujet, conformément au Dahir numéro 1. 58. 377 publié le 15 novembre 1958 sur les rassemblements et les manifestations. De plus, les soi-disant ‘coordinations’ derrière cette manifestation ne disposent pas du statut juridique qui leur permet d'organiser des manifestations sur la voie publique, ce qui constitue une violation explicite des dispositions de l’article 10 du Dahir sur les rassemblements publics, qui régit ce droit.»
La préfecture d’Al Hoceima indique également que la marche, et «après avoir évalué ses circonstances, impacterait le droit de la population locale à un environnement sécurisé, notamment par rapport à la coïncidence de cette marche avec la saison estivale».
«Sur la base de ces données, il a été décidé de ne pas autoriser la tenue de cette marche, conformément aux pouvoirs juridiques dont dispose l’autorité administrative locale. Toutes les mesures nécessaires pour l’application de cette décision ont été prises», poursuit la wilaya d’Al Hoceima.
Plus loin dans le communiqué, la même source «appelle les organisateurs potentiels de cette marche à se conformer à cette décision et demande à tout le monde de respecter la loi et se conformer aux dispositions». Des «conditions fondamentales qui viennent enrichir la pratique de la démocratie, et soutient le chemin de la construction de l’Etat de droit, de la loi et des institutions», conclut le communiqué.