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Sit-in réprimé à Rabat : Mustapha Ramid prend enfin position

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Mustapha Ramid, ministre d'Etat chargé des droits de l'homme. / Ph. Challenge.ma
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Près d’une semaine après les faits, Mustapha Ramid, ministre d’Etat chargé des droits de l’homme, est revenu ce vendredi sur l’intervention musclée des forces de l’ordre lors du sit-in des femmes en solidarité avec les détenus du Hirak, samedi 8 juillet à Rabat.

Dans un post sur sa page Facebook, l’ancien ministre de la Justice et des libertés a évoqué la liberté de rassemblement et de manifestation pacifique. Après un long préambule sur la relation entre ces libertés et la démocratie, Mustapha Ramid écrit que «l'utilisation excessive de la force est strictement et totalement interdite», citant les évènements survenus samedi 8 juillet.

Une déclaration mi-figue mi-raisin, dans laquelle il donne raison aux manifestants… et aux agents de l’autorité publique.

«Ceci dit, rien ne justifie la violence à l’égard d’un citoyen assis par terre, n’ayant pas encore été informé de l’alerte annonçant la rupture du sit-in (…) Est considéré comme assaut le recours d’un agent de l’autorité publique aux piétinements et aux coups de pieds adressés à un citoyen assis par terre qui s’apprête à quitter les lieux, comme ce fut le cas samedi dernier. Parallèlement, rien ne justifie non plus le recours aux insultes et aux violences verbales contre les agents de l’autorité publique.»

«La décision selon laquelle un regroupement porte atteinte ou non à l’ordre public doit émaner des responsables de la sûreté nationale, mais est aussi soumise à l’autorité judiciaire et à celle des institutions, à l’instar du Parlement», rappelle le ministre, qui évoque aussi «l’autorité de la société civile et celle des médias».

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