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Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, était l’invité hier du Parlement francophone bruxellois pour échanger avec les députés belges sur plusieurs questions, dont le Hirak qui secoue depuis plus de huit mois la province d’Al Hoceima.
Cité par le Belgo-marocain Jamal Ikazban, député au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et chef du Groupe PS au conseil communal de Molenbeek, Habib El Malki reconnaît des dysfonctionnements et promet que les responsabilités seront établies.
«Depuis le début du mouvement de protestation à Al Hoceima, les responsables politiques et administratifs marocains ont joué avec le feu. Il y aura des responsabilités à établir dans la gestion de cette crise.»
Selon Jamal Ikazban, les députés belges et le président de la Chambre basse ont également eu «un échange franc, direct et sincère à propos du Maroc, de son avenir, de ses relations avec la Belgique et l'Europe», mais «surtout» sur le Rif.
«Nous avons évoqué le besoin et l'urgence de mettre en place des réformes profondes, de répondre aux préoccupations socioéconomiques des populations, de la rupture de confiance entre les citoyens l'État et les responsables politiques, de la nécessité de donner un avenir aux jeunes (...) Nous n'avons aucune leçon à donner au Maroc ni à la population qui s'organise et revendique des droits légitimes dans une volonté pacifique», conclut le député originaire de la ville d’Al Hoceima.
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