Relations tendues au PJD : Le démenti de Soleimane El Amrani

Soleimane El Amrani, vice-secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), ne veut pas entendre parler de crise interne au sein du parti de la Lampe. Jeudi, le numéro 2 du PJD a répondu à l’article de Jeune Afrique qui faisait état des relations tendues entre Abdelilah Benkirane et Mustapha Ramid.

Pour El Amarani, qui s’est confié au site Pjd.ma, la rencontre du 12 juin dernier s’est «déroulée dans un cadre positif». «Elle n’a été perturbée que par une intervention qui soulevait une question relevant d’un contexte précédent alors qu’il a été convenu de revenir sur ce contexte lors d’une réunion ultérieure», déclare-t-il.

«La réunion à laquelle ont participé la plupart des membres du secrétariat général (…) a eu lieu après une interruption de deux mois, compte tenu de la situation difficile vécue par le parti depuis la période du soi-disant blocage du gouvernement, sans compter la rencontre extraordinaire qui a eu lieu en l'absence du secrétaire général, qui était en Arabie saoudite pour effectuer la Omra», a-t-il ajouté.

Quant aux éventuelles tensions entre Mustapha Ramid et Abdelilah Benkirane, El Amrani a révélé que «Ramid a soulevé une question alors qu’une décision de reporter tout sujet en rapport avec ce même contexte a été prise à l’unanimité. C’est pour cette raison que le secrétaire général lui a rappelé la nécessité de reporter cette question à une réunion ultérieure. Mustafa Ramid a réagi positivement à cette proposition».

«Ce qui a été révélé par certains médias n’a pas été précis», conclut-il.

Mercredi, Jeune Afrique est en effet revenu sur ce sujet. «La dernière réunion du secrétariat général de la formation islamiste, le 12 juin, a été particulièrement tendue», notait le magazine en citant des sources internes, rapportant qu’Abdelilah Benkirane avait qualifié la situation du parti de «catastrophique».