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Hirak : Le père de Nasser Zefzafi se confie à un média espagnol

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Nasser Zafzafi, leader d'Al Hirak. / Ph. Mohamed Idrissi Kamili - JA
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«Mon fils tient le coup moralement, mais son œil présente une blessure comme s’il avait reçu un coup de pierre.» Ce sont les mots d’Ahmed Zefzafi, le père de Nasser Zefzafi, transféré à la prison d’Oukacha samedi 3 juin. Père et fils se sont longuement étreints lundi 5 juin à la cour d’appel de Casablanca, rapporte El Diario.

«Ils disent que nous avons reçu de l’aide d’Algérie et d’Iran, d’Espagne, aussi. D’après eux, cela justifie ce procès sur la place publique, mais ils doivent avant tout prouver ce dont ils l’accusent», déplore son père.

Ahmed Zefzafi pense que son fils ne ferra pas machine arrière, malgré les rumeurs qui circulent depuis quelques jours sur les réseaux sociaux selon lesquelles Nasser Zefzafi pourrait, sur recommandation de l’un de ses avocats, enregistrer une vidéo appelant le mouvement à mettre fin aux manifestations. «Ils ne connaissent pas mon fils», dit Ahmed Zefzafi, qui pense que ce dernier «se réfugiera dans un autre pays, ou bien mourra en prison». Quant à l’avenir, le père du leader d’Al Hirak l’imagine «en gris ; ni noir, ni blanc».

Nasser Zefzafi et les siens sont notamment accusés d’avoir perçu des sommes d’argent, des dons et d’autres avantages pour mener et financer une activité et une propagande visant à porter atteinte à l’intégrité du Royaume et sa souveraineté et à ébranler la loyauté des citoyens envers l’Etat marocain et les institutions du peuple marocain. Des accusations que réfute Ahmed Zefzafi : «Nous ne sommes pas indépendantistes. Nous sommes Marocains et appartenons au Maroc, mais nous voulons être considérés comme des citoyens à part entière. Nous avons l’impression de n’être que des citoyens de troisième classe.»

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