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La séance des questions orales de ce mardi à la Chambre des représentants n’a pas échappé à la traditionnelle prise de bec entre le PAM et le PJD. Cette fois, le mouvement de contestation à Al Hoceima a cristallisé les divergences entre les deux formations.
S’inscrivant en faux contre les demandes des autres groupes parlementaires ayant exigé une réponse du gouvernement sur le «Hirak», le député Abdellatif Ouahbi du Tracteur a invité ses collègues à s’occuper plutôt de questions nationales. Et d’avancer que la Chambre basse n’est pas le lieux idoine pour traiter de sujets locaux.
Une version qui n’a pas fait l’unanimité dans les rangs des autres parlementaires. Pour exprimer son opposition à une telle version, Abdellah Bouanou du PJD a pris la parole :
«Les contestations que connaissent Al Hoceima et d’autres régions sont des questions nationales.»
Le maire de Meknès a saisi l’occasion pour rappeler que «ce qui se passe à Al Hoceima n’est que la conséquence d’une précipitation qui s’est produite en 2015 lors de la présentation d’un projet de 7 milliards dh» ; allusion au programme «Al Hoceima phare de la Méditerranée» présenté devant le roi.
«L’Etat et le gouvernement sont devant la responsabilité de réaliser la transparence et la crédibilité et non pas d’éteindre les feux par ci et par là».
La position de Ouahbi étonne, sachant que son propre groupe parlementaire a déploré le refus du gouvernement El Othmani de répondre aux questions des députés sur le mouvement de contestation à Al Hoceima.
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