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Grand Angle

« Fille des frontières » : Fatéma Hal raconte son histoire

Entendre parler de Fatéma Hal évoque immédiatement couscous aux calamars, tajine ou pastilla. L’ambassadrice de la cuisine marocaine dans le monde a écrit «Fille des frontières», paru chez Philippe Rey. Elle a choisi d'y parler d'elle-même plutôt que des épices. 

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Temps de lecture: 2'

Fatéma Hal, l’ambassadrice de la cuisine marocaine dans le monde vient de publier un récit paru chez Philippe Rey : «Fille des frontières», rapporte l'Express. Dans ce livre, Fatéma raconte son parcours. Elle revient sur son enfance à Oujda sa ville natale. Marquée par l’absence de père, elle évolue d'abord dans un univers de femmes : Mansouria, sa mère, sa tante Yamina, chanteuse pour femmes, les dadas, anciennes esclaves, à qui elle rend hommage, dont certaines sont devenues de grandes cuisinières.

Elle raconte également de son mariage, à 18 ans, la naissance de ses enfants, son divorce, ses études à l'université de Vincennes et la création de son célèbre restaurant parisien, le Mansouria, en 1984. Née en entre le Maroc et l’Algérie, établie en France, Fatéma Hal se décrit comme étant une «fille des frontières». Ce récit est «un témoignage, un éclairage. Ma vie est intéressante grâce à toutes ces femmes qui forment le socle sur lequel je me suis construite», déclare-t-elle.

Quand on veut on peut

Mère de trois enfants et divorcée, «ce fut difficile, mais possible. Quant on veut, on peut !!!!!!», s'exclame-t-elle. Si aujourd’hui Fatéma est une femme connue dans le monde entier, si elle a sa place dans les cuisines les plus huppées, et si son restaurant est incontournable en matière de cuisine marocaine dans la capitale française, il n'en a pas toujours été ainsi.

«Les débuts étaient difficiles. Femme, arabe et sans argent, il fallait se battre», confie-t-elle. C’est avec l’aide de sa mère, Mansouria, ainsi que ses tantes que Fatéma démarre son activité au Mansouria. N’ayant pas suffisamment de moyens, ni de garanties pour obtenir un prêt, elle instaure un système particulier : les clients qui voulaient manger à midi devaient payer le moitié du prix du plat le matin. Selon elle, sa réussite s’est bâtie grâce au «travail, la passion et une bonne dose de naïveté».

Fatéma Hal n’a pas relaté son histoire juste pour la faire entendre. «Mon témoignage peut donner de l’espoir à ceux qui n’ont rien et qui n’osent pas entreprendre», indique-t-elle. En outre, Fatéma porte un message particulier pour les femmes : «[elles] sont souvent oubliées par la grande Histoire, celle qui est toujours écrite par les hommes...» A la femme immigrée en générale et marocaine en particulier, Fatéma demande «de croire qu’il n’est jamais trop tard de changer sa vie en mieux par l’éducation et le travail».

Mère, grand-mère et chef d’entreprise, Fatéma Hal emploie 22 personnes dont ses trois enfants au sein de son restaurant Le Mansouria. Elle a été décorée de la légion d’honneur en 2001.

délirium tremens
Auteur : mabsout
Date : le 05 mai 2011 à 12h16
ce qui ne tourne pas rond c'est ta rage
tu es qui,tu fais quoi,c'est quoi ton idéologie
le pouvoir appartient à ceux qui voient loin et non pas à ceux qui se réfugient dans l'archaisme
je précise que je n'ai jamais mis les pieds dans le resto de Fatéma ni lu aucun de ses ouvrages mais sa réussite me rassure contrairement aux comportements intégristes et qui infantilisent leur vie:est-ce à dire que tous les clients de Fatéma sont des crétins ?non ce sont des adultes consentants et avertis et s'ils veulent manger du couscous au calamar et bien ...bon appétit!
Auteur : sid1007
Date : le 02 mai 2011 à 13h54
@parismlover.
Mais c est quoi cet acharnement !! De la jalousie pure et simple . Nous t'invitons a faire mieux, mille fois mieux sinon la ferme pas besoin de la tourner 7 fois mais la couper pour faire taire les mauvaises langues. Pour infos des dadas existaient a oujda et tlemcen. Quand on connait rien on arrête de poster des sottises.
Cuisine marocaine doit être authentique
Auteur : salahchakor
Date : le 02 mai 2011 à 09h42
Fatéma Hal n'est pas la vraie ambassadrice de la cuisine car elle la déforme. La gastronomie marocaine est un patrimoine ancestral qui se doit de rester authentique. C'est un art culturel de terroir qu'il faut respecter , car le couscous au calamar n'est pas du tout marocain. Cette dame porte atteinte à ce patrimoine culinaire marocain par ses ajouts novateurs non acceptables
un proverve arabe ; tourner sa langue 7 fois dans sa bouche avant de l ouvrir
Auteur : parislover
Date : le 02 mai 2011 à 00h06
c est pas reussir un projet comme tu le dis
mais la raison est qu on parle de futilité
d un pseudo restaurant a la bastille ( je sais pas si tu connais le quartier)
a l epoque ou les choses serieuse et impliquant une nation dans son expression la plus generale est dans une dynamique de changements

si tu es marocain comme tu l affirme pourquoi personne ne parle des marocains qui s immolent par le feu

les vrais projet sont des projets qui sont benefique a une societe.
combien le maroc a depensé en bourses et en devises pendant plus de 10 ans pour un resultat d un chiche kebab

La deuxieme chose est le tissus de mensonges publies

et la vrai position d un marocain qui doit rendre service a son pays est de voir la REALITE EN FACE
et partir de la apporter sa contribution au bien etre de tous


entre autre dans ce livre qu on glorifie l esclavagisme en disant DADA ( l esclave noire)
et que cela soit vu comme un glire

permet moi en tant que marocain de dire qu il y a quelque chose qui tourne pas rond

La fierete Nationale aveugle
medite le dicton suivant
un tambour fait beaucoup de bruit
mais il est creux et
et ne sert a rien du dout ni comme outli ni comme arme
meme pas a la danseuse du ventre .......



Fatéma HAL
Auteur : mabsout
Date : le 01 mai 2011 à 11h33
tu sembles avoir un contentieux personnel avec cette dame qui n'a fait que réussir un projet ce qui n'est pas simple et à notre époque devrait préoccuper plus de gens.
je ne sais si tu es marocain-ne mais si tel est ton cas ,sache que le défaut d'union sacrée est ce qui a le plus pénalisé le Maroc dans son histoire et peut-être en a-t-on une expression dans la tragédie de Marrakech
quand un-e marocain-ne réussit dans ce monde je m'en réjouis et je me souviens qu'à l'échelle du monde et de ses milliards d'habitants ,nous ne sommes qu'un petit peuple fragile mais fort d'une impressionnante Histoire
alors de grace réussis ta vie ou/et aide les autres à la réussir et surtout je te souhaite de réussir la tienne.
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