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Grand Angle

Congrès nationaux : Conclave apaisé pour le RNI et rencontre sous haute tension pour l'USFP

Le RNI et l’USFP ont choisi d’organiser leur congrès les mêmes jours. A la Colombe, la surprise n’a pas sa place. En revanche, les USFPistes ne jouent pas la même partition. De fausses notes se font entendre, mais sans trop peser sur la réalisation du projet de Driss Lachgar.

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Driss Lachgar, premier secrétaire de l'USFP. / DR
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Le RNI et l’USFP, deux membres de la majorité gouvernementale, tiennent les 19, 20 et 21 mai leurs congrès respectifs. La Colombe tiendra le sien à El Jadida tandis que la Rose a opté pour Bouznika.

De toute évidence, le conclave des RNIstes sera un fleuve tranquille. Les dés sont jetés depuis des mois. Personne au parti ne conteste l’autorité d’Aziz Akhannouch, qui a pris les commandes du parti le 29 octobre dernier lors d’un congrès extraordinaire en sa qualité de sauveur, après la débâcle enregistrée lors des élections législatives du 7 octobre à l’origine de la démission de Salaheddine Mezouar.

Le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts est assuré d’être le prochain président de la formation pour les quatre années à venir. Un bail qui pourrait se prolonger, notamment s’il parvenait à évincer les islamistes du PJD de la première place lors des législatives de 2021.

Quelques fausses notes à l’USFP

En revanche, le congrès de l’USFP offre un autre visage. Il est menacé d’être reporté. C’est du moins le souhait de certaines voix au sein du parti qui réclament l’ajournement de la réunion de Bouznika à une date ultérieure, le temps, assurent-ils, d’asseoir les bases d’une réconciliation entre Driss Lachgar et ses alliés d’hier.

Sauf que ce dernier ne l’entend pas de cette oreille. Il paraît déterminé à tenir le congrès à la date fixée initialement. Les opposants de Lachgar - environ 10 membres du bureau politique - agissent tout en sachant que leur marge de manœuvre est très réduite.

Arracher quelques concessions au chef de l’USFP serait pour eux un succès. Et pour cause, le premier secrétaire, fort de sa mainmise sur les instances de la Rose depuis le congrès de décembre 2012, notamment la Commission administrative, joue la montre. Lachgar sait parfaitement qu’il n’a face à lui que des figures d’une influence politique limitée.

Lachgar a complètement verrouillé l’USFP. Le retrait de nombreux militants, notamment après le décès d’Ahmed Zaidi, avait largement contribué à réaliser son ambition : façonner un parti sur mesure.

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