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Entre une scène pour la saison 2 de la série «Dix pour cent» et une autre pour une pièce de Simon Abkarian, l’acteur franco-marocain Assaad Bouab a trouvé le temps de se faire tirer le portrait par Libération.
Le quotidien français dédie en effet sa célèbre quatrième de couverture à celui qui s’affiche comme la nouvelle tête de la série à succès de France 2. Passés les premiers paragraphes sur l’étrange «hasard» des chiffres dans la vie de l’acteur et ses goûts curieux («le steak tartare»), le portrait revient sur la jeunesse aisée d’Assaad Bouab dans les beaux quartiers de Rabat, et sur sa scolarité au sein du très prisé lycée Descartes.
«Le père est marocain, élevé par un oncle auquel on l’avait confié pour pallier la perte d’un enfant, la mère française, fruit d’amours étouffées. Lui, directeur général d’une cimenterie, elle, cadre dans l’hydraulique, puis directrice de Campus France. Chez les Bouab, l’aisance est avérée mais s’enrobe de valeurs. A Rabat, dans la maison de fonction où ils grandissent, Younès et Assaad ont interdiction de donner des ordres au personnel.»
Assaad Bouab est volontiers porté sur «les ballons» et, déjà, le théâtre. «Un an avant le bac, le sportif qui ne jure que par les ballons, se hisse sur les planches du lycée Descartes.» Sauf que c’est une autre voix qui s’impose au jeune homme, un peu par dépit : «Labiche et Voltaire lui font les yeux doux, mais les parents ont fait Sciences-Po, et le frère est en philo. Va pour éco-gestion à Nanterre. Très vite, le Cours Florent sert d’antidote à l’ennui.»
Libération poursuit : «Dans la famille de Bouab, personne ne porte le voile. Ce qui ne reflète pas la réalité de la rue. Bizarrement, le double national n’a jamais voté dans le royaume chérifien. Au premier tour de la présidentielle française, il a soutenu Mélenchon, et a bloqué le FN au second.»
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