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«Jidar, Toiles de Rue» : Rabat se pare de 11 fresques murales

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Animation d’une masterclass à l’Ecole nationale d’architecture, partenaire du festival. / Ph. Chadi Ilas, Jidar 2017
Le skatepark de la corniche de Rabat, œuvre collective de la troisième édition de «Jidar, Toiles de Rue». / Ph. Walid Ben Brahim, Jidar 2017
L’œuvre de l’artiste italien Daniele Nitti. / Ph. Walid Ben Brahim, Jidar 2017
L’œuvre de l’artiste mexicain David Rocha. / Ph. Chadi Ilias, Jidar 2017
L’œuvre de l’artiste colombienne Gleo. / Ph. Chadi Ilias, Jidar 2017

La troisième édition du festival «Jidar, Toiles de Rue», à Rabat, s’est clôturée dimanche 30 avril. Au total, 22 artistes originaires de 10 pays (notamment la Grèce, l’Italie, l’Espagne et le Mexique) ont répondu présent, réalisant 11 fresques murales, indiquent les organisateurs dans un communiqué.

A Hay Al Fath, le Mexicain David Rocha pour a choisi de rendre hommage aux femmes à travers une gigantesque fresque d’inspiration maya aux accents futuristes. L’Italien Daniele Nitti a quant à lui reproduit sur l’une des façades du lycée Abdessamad Dinia, sur l’avenue des FAR, une scène tirée d’un conte mythologique grecque, un crocodile qui garde un arbre aux pommes d’or, qu’il a revisité avec des éléments de l’époque actuelle.

L’artiste colombienne Gleo, l’un des noms les plus prometteurs en street art en Amérique latine, a quant à elle apposé sur l’un des murs longeant l’avenue Haj Ahmed Cherkaoui, en face de la gare Rabat Agdal, un dessin représentant deux femmes aux masques bigarrés. «Ce sont des symboles de puissance dans certaines cultures, à l’image des tatouages que portent les femmes sur leurs visages», explique Gleo.

Le skatepark de la corniche de Rabat, œuvre collective de la troisième édition de «Jidar, Toiles de Rue», brille aujourd’hui de mille couleurs grâce à une collaboration entre l’Espagnol Antonyo Marest et une demi-douzaine de semi-professionnels marocains.

Architecte de formation, Antonyo Marest a également animé une masterclass à l’Ecole nationale d’architecture (ENA), partenaire du festival, pendant laquelle les étudiants se sont familiarisés avec le street art et ses particularités. Graffiti Connexion, la résidence artistique de cette année, a aussi profité aux étudiants architectes qui ont suivi l’évolution et participé à la création de deux murs au sein de l’école.

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