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France : La mosquée de Sète, QG de fidèles radicalisés

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D’après le ministère de l’Intérieur, «le responsable de cette mosquée prônait une idéologie radicale (…). / Ph. N. Bonzom / Maxele Presse
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Le ministère de l’Intérieur précise les contours de la fermeture de la mosquée Es-Sunna, dans le centre de Sète (Hérault), mercredi 5 avril. «Le responsable de cette mosquée prônait une idéologie radicale appelant à la discrimination, à la haine ainsi qu’à l’animosité à l’égard des autres», décrit le ministère de l’Intérieur dans un communiqué relayé par Ouest-France, entre autres.

«Tendant à rejeter l’autorité de l’État, la laïcité et la démocratie, il véhiculait ainsi un message contraire aux valeurs de la République et susceptible de constituer le terreau d’atteintes à la sécurité et à l’ordre publics», poursuit-il.

Le lieu de culte «constituait également un lieu de rencontre régulier pour des fidèles connus pour leur radicalisation et leur proximité avec des personnes prônant le djihad armé sur le territoire national et cherchant à rejoindre la zone irako-syrienne», ajoute-t-il. Le ministère de poursuivre : «certains d’entre eux ont ainsi été récemment mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste.»

«La mosquée (…) représente par son fonctionnement, sa fréquentation et son influence, une menace grave pour la sécurité et l’ordre publics. (Elle) participe à la promotion d’un islam radical et à la propagation de discours légitimant la violence et contraire aux valeurs républicaines», a déclaré le préfet de l’Hérault dans l’arrêté de fermeture du lieu de culte, dont l’AFP a obtenu copie.

La fermeture de la mosquée Es-Sunna fait suite à une perquisition menée dans ce lieu de culte jeudi 30 mars, au cours de laquelle des tracts contenant des appels à la haine ont été découverts.

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