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Grand Angle

«Cité Mohammed VI Tanger-Tech», ce futur vivier d’emplois

A terme, ce projet de construction d'une ville nouvelle devrait générer 100 000 emplois pour un investissement global de 10 milliards de dollars. Détails.

(avec MAP)
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Le roi Mohammed VI préside la cérémonie de signature du protocole d’accord relatif à la ville nouvelle «Cité Mohammed VI Tanger Tech». / Ph. MAP
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La cérémonie de présentation du projet de création de la ville nouvelle «Cité Mohammed VI Tanger-Tech» a été présidée par le roi Mohammed VI, lundi 20 mars au Palais Marchane, à Tanger.

Ce méga projet vise à insuffler une nouvelle dynamique économique particulièrement dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, à consacrer le développement socio-économique que connaît le Maroc et à renforcer davantage l'attractivité et la compétitivité du Royaume sur l'échiquier international.

Cette ville économiquement intégrée, qui a nécessité une enveloppe budgétaire initiale de 1 milliard de dollars, contre 10 milliards de dollars prévus en dix ans, devrait contribuer à l'essor rapide des activités économiques à Tanger et dans toute la région nord du Royaume.

La nouvelle ville, qui sera érigée dans un premier temps sur 500 hectares, et sur 2 000 hectares dans dix ans, abritera de nombreux secteurs d’activité, notamment l’aéronautique, l’automobile, l’agro-alimentaire, les énergies renouvelables, le tourisme d'affaires et autres. Au total, 100 000 emplois devraient être créés.

«Le plus grand projet entamé au Maroc depuis l'indépendance»

Dans une déclaration à la presse, Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique, a souligné l’importance de ce projet stratégique, porté par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, le Groupe chinois Haite et BMCE Bank. Dans ce sens, il a souligné que la dernière visite du monarque en Chine, en mai 2016, a déclenché une présence d’opérateurs chinois au Maroc avec une volonté de développer leurs business avec le Royaume.

Othmane Benjelloun, PDG du Groupe BMCE Bank of Africa, a quant à lui déclaré que ce «ce projet de grande dimension devrait non seulement favoriser le développement du Maroc, mais également, tel qu'il est conçu, renforcer le développement de l'Afrique tout entière.»

Cette cité industrielle écologique et intelligente se veut le plus grand projet entamé au Maroc depuis l'indépendance, eu égard à son apport en termes de transfert de nouvelles technologies et de création d'emplois, a poursuivi le dirigeant, notant que les produits qui seront fabriqués dans cette cité seront destinés à l'export vers l'Afrique, l'Europe et l'Amérique.

«La stabilité politique et sociale du Maroc, avec une économie ouverte sur le monde et déjà bien intégrée dans les chaines de valeur internationale, validée par l’installation de leaders industriels mondiaux, dans des secteurs exigeant qualité et compétitivité, font du Royaume l’environnement d’investissement idéal pour les investisseurs chinois», a enchaîné Li Biao, président du groupe industriel chinois Haite.

Pour M. Biao, la décision du Groupe Haite d’investir au Maroc à travers ce projet s’inscrit dans de la stratégie chinoise de mise en place de la «Ceinture de la route de la soie» et de la «Route de la Soie maritime du siècle».

Ce choix, a-t-il souligné, est «une conséquence logique d’une relation de travail fructueuse basée sur la confiance mutuelle avec la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima». Il est également motivé par «la position géographique centrale de Tanger, à la croisée des continents, à seulement 15 km de l’Europe et avec une infrastructure notoire, à savoir le port de Tanger-Med et les installations associées».

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