«Je peux confirmer qu'il y a des expressions sur les droits de l'homme dans le rapport», cela pourra être constaté quand il sera rendu public, a déclaré Farhan Haq, porte-parole adjoint de l’ONU. Ce dernier ne précise pas si cela signifie que les compétences liées au sujet des droits de l’homme seront inclues dans le mandat de la Minurso, rapporte EFE. L'ONU doit voter le renouvellement de la Minurso, dont le mandat expire le 30 avril. Pour commencer le débat au Conseil de sécurité, Ban Ki Mon doit d'abord soumettre le rapport en question.
Le document arrive avec un retard d’environ une semaine. Pour le justifier, M. Haq a expliqué que «ça prend parfois du temps de finaliser les rapports», car ce sont des processus d’édition et d’approbation. Aussi, «ce document est dans la phase finale et, dans peu de temps, il sera officiel», a-t-il ajouté.
La mention faite des droits de l'homme dans le rapport a attiré l'attention après qu'une ébauche du document de Ban Ki Moon a filtré. Le secrétaire général de l’ONU faisait état, dans son document de travail (paragraphe 119), de «la nécessité [d’instaurer] un mécanisme indépendant, neutre et continu, pour surveiller la situation des droits de l’Homme, qui soit sous mandat [de la Minurso], et qui couvre toute la région, ainsi que les camps des réfugiés».
Les représentants du Front Polisario demandent à ce que le rapport intègre cette dimension en réponse aux pressions du Maroc sur le secrétaire général. De même, le congrès américain s'était adressé à Hilary Clinton : «la Minurso est la seule mission de paix des Nations unies qui ne comporte pas de dispositif sur les droits de l’homme». La décision finale dépendra du résultat des rencontres du Conseil de sécurité de l'ONU, les 15 et 27 avril prochains.