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Grand Angle

Akamai : Le Maroc retrouve sa place dans le classement du rapport trimestriel sur l’état des lieux d’Internet dans le monde

Comme chaque trimestre, Akamai dévoile son rapport sur l’état des lieux d’Internet et ce à l’échelle mondiale. Ce dernier rapport, rendu public, qui concerne le quatrième trimestre de l’année 2016 accorde à nouveau une place au Maroc dans le classement. Détails.

 

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Akamai classe le Maroc entre dans son rapport trimestriel sur l’état des lieux d’Internet dans le monde. /Ph. DR
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Depuis 9 ans déjà, le groupe Akamai Technologies s’efforce chaque trimestre de publier un rapport sur l’état des lieux d’Internet dans le monde. Une initiative qui s’appuie essentiellement sur les données reccueillies par le groupe en présentant une vision claire de l’état des connexions, des tendances et des chiffres relatifs à la cybersécurité tels que la vitesse de connexion à Internet, le taux d’adoption du haut débit, l’utilisation de mobiles ou encore les menaces de sécurité web.

Pour le quatrième trimestre de l’année écoulée, il en ressort qu’à l’échelle mondiale une augmentation de 0,1% des connexions internet via une adresse IPV4 mais surtout que la moyenne de la vitesse de connexion internet a connu une hausse de 12% par rapport au troisième trimestre de 2016. Elle atteint 7,0Mbps soit une augmentation de 26% par rapport à l’année 2015. Le leader dans ce champ est la Corée du Sud qui assure une vitesse de connexion de 26,1Mbps, devant la Norvège et la Suède qui sont respectivement à 23,6Mbps et 22,8Mbps.

La Corée du Sud mène aussi la danse pour le taux d’adoption du haut débit et ce pour 97%. Un taux mondial qui a évolué positivement de 3,2% comparé au troisième trimestre de la même année. A savoir qu’il existe trois types de débit, qui connaissent une croissance trimestre à trimestre, soit 10Mbps, 15Mbps et 25Mbps, et la Corée du Sud rafle les records pour les trois. Concernant les connexions via mobiles, pour la même période, le chiffre le plus haut correspond à 26,8Mbps au Royaume-Uni et le chiffre le plus bas a été enregistré au Venezuela soit 2,9Mbps.

Le retour du Maroc

Dans le dernier rapport (troisième trimestre), le royaume n’était pas qualifié pour une inclusion dans le classement car aucune informations data n’était connue du pays. Pour ce quatrième trimestre de 2016, le Maroc se voit attribuer la 103ème place mondiale pour la vitesse de connexion avec une moyenne de vitesse de 5,2Mbps. Par rapport aux autres pays africains, le royaume est classé devant l’Egypte (142ème place) mais loin derrière le Kenya (23ème place).

Le Maroc fait partie du groupe régional Middle East and Africa countries (MEA, pays du Moyen-Orient et de l’Afrique, ndlr), un groupe qui connait chaque année de grands changements, positifs, et qui s’opèrent essentiellement au Maroc, Arabie Saoudite, Kenya et Iran. D’où une génération de gains de quelque 1,000% pour le groupe et 1,250% pour le Maroc, ainsi qu’une très bonne croissance.

Ensuite, le pays occupe la 87ème place quant au classement pour le taux d’adoption du haut débit à 4Mbps (IPV4), sachant que plus de 20 millions de Marocains utilisent internet et que le taux d’adresses IP uniques dans le royaume s’élève à 5,2 millions.

Etant nouvel arrivant, le royaume n’a pu être évalué sur son taux d’adoption du haut débit à 15Mbps (IPV4) et s'octroie la dernière place du tableau soit la 75ème. Une entrée tardive qui se traduit particulièrement par le plus bas pourcentage d’adoption de la région MEA soit 1,4%.

Enfin, pour le pays, la moyenne de connexion via mobile est évaluée à 8,8Mbps, à titre comparatif dans la région la première place est occupée par les Emirats Arabes Unis avec 17,2Mbps et la dernière par le Nigéria avec 4,0Mbps. Ainsi, la moyenne de téléchargement d’une page web est de 2520ms contre 2445ms via mobile, toujours pour le Maroc.

De nouvelles perspectives

Pour l’année 2017, le groupe travaille autour d’une nouvelle approche numérique qui aurait pour objectif d’offrir le modèle d’une database avec toutes les informations relatées dans ses rapports repertoriées sur internet pour faciliter l’accès. Les mises à jour seront effectives à chaque changement opéré et non plus de manière trimestrielle.

Les rapports périodiques seront désormais utilisés pour expliquer et revoir des points laissés en suspend. Le souhait par cette action serait d’améliorer le quotidien, tels que les voyages par exemple en permettant à un voyageur de consulter les bases de données du pays qu’il va visiter afin d’être fixé sur l’état d’internet de ce même pays. Le but étant de savoir, en l’occurrence si la connexion est assez bonne pour partager des photos ou télécharger une vidéo.

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