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Un juge espagnol, «observateur» du procès de Gdim Izik refoulé à l’aéroport de Rabat

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Un juge espagnol, «observateur» du procès de Gdim Izik refoulé à l’aéroport de Rabat-Salé. / DR
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Le juge au tribunal supérieur de la principauté des Asturies (nord-est de l’Espagne), Jesús María Martín Morillo, a été refoulé hier à l'aéroport international de Rabat-Salé où il est arrivé en tant qu’observateur pour assister au procès de Gdim Izik, qui a lieu aujourd'hui à Salé.

Les autorités lui ont signalé qu'il n’était pas le bienvenu au Royaume. Elles lui en ont interdit l'entrée et lui ont montré un formulaire l’informant qu'il était persona non grata au Maroc.

Le magistrat, qui est avant tout vice-président de l'Observatoire des droits humains du Sahara occidental des Asturies, a déclaré à Yabiladi qu'il retournera par le prochain vol dans la principauté.

Ce n’est pas la première fois que le magistrat fait l’objet d’une expulsion, d’après le journal Nueva España. En avril 2016, Jesús María Martín Morillo avait en effet été expulsé du pays, ainsi qu’une commission de six juristes (quatre Espagnols, un Français et un Belge). Tous étaient venus pour s’enquérir de la situation des détenus sahraouis condamnés en 2013 par un tribunal militaire dans le cadre des événements de Gdim Izik.

Hormis l’expulsion de cette commission de juristes et du magistrat asturien, une autre ressortissante française a été expulsée à deux reprises par les autorités marocaines. Il s’agit de Claude Mangin Asfari, l’épouse du Sahraoui Naama Asfari, également emprisonné au Maroc dans le cadre de l’affaire Gdim Izik. Elle avait été expulsée une première fois le 21 octobre 2016, puis en février dernier.

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