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Mosquée de Fréjus : Le permis de construire jugé illégal par le tribunal administratif

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La mosquée de Fréjus a la capacité d'accueillir 700 fidèles. / Ph. Nouvel Obs
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Le tribunal administratif de Toulon, dans le Var, a jugé illégal le permis de construire de la mosquée de Fréjus, un édifice religieux controversé dont David Rachline, le maire FN de la ville, réclame la destruction, d’après l’AFP.

Délivré en avril 2011 à l’association El-Fath, gérante de la mosquée, le document était périmé lorsque les travaux ont commencé, ce qui «entache d’illégalité» un permis modificatif délivré en 2013, selon la décision du tribunal administratif rendue publique mercredi 8 mars.

Cette décision pourrait faire l’objet d’un recours dans les deux mois de la part de l’association El-Fath. «La position de la commune de Fréjus concernant la caducité du permis de construire initial est confortée par les jugements rendus par le tribunal administratif», a commenté Frédéric-Pierre Vos, l’avocat de la ville, qui estime qu’il «n’est pas possible de régulariser la construction existante par un nouveau permis de construire». Cette décision a été saluée par David Rachline dans un communiqué.

Sur le plan pénal, un premier jugement avait été rendu en février 2016 par le tribunal correctionnel de Draguignan, qui avait alors refusé de suivre les réquisitions du parquet partisan de la démolition du bâtiment. Le tribunal avait condamné l’association El-Fath et son président à des peines d’amende et l’ancien maire de Fréjus, Elie Brun (ex-UMP), à une peine d’emprisonnement avec sursis.

En dépit de cette bataille judiciaire, la mosquée de Fréjus, qui peut accueillir jusqu’à 700 personnes, est ouverte aux fidèles depuis janvier 2016 après une décision du Conseil d’Etat qui avait ordonné son ouverture en dépit du refus du maire de donner son autorisation.

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