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Grand Angle

Istiqlal : Les revers et les défections se succèdent de manière inquiétante pour Hamid Chabat

L’étau se resserre sur Hamid Chabat qui vient de subir deux revers. Même la justice vient de le lâcher en annulant ses sanctions prises à l’encontre de Yasmina Badou et Karim Ghellab. Le secrétaire général joue demain, à l’occasion de la session extraordinaire du conseil national, l’une de ses dernières cartes.

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Hamid Chabat vit-il ses derniers jours à la tête de l’Istiqlal ? En l’espace de quelques heures, le leader autrefois incontesté a subi deux revers. Il a perdu, jeudi soir à Marrakech, la majorité de ses soutiens au sein du comité exécutif du PI. Sur les 15 membres que compte cette instance, seuls trois noms (Abdelkader El Kihel, Adil Benhamza et Abdellah El Bekkali) lui sont restés fidèles.

Et comme un malheur n’arrive jamais seul, vendredi matin le tribunal administratif de Rabat a rejeté les sanctions de 18 mois de suspensions prises par la commission de discipline du parti à l’encontre de Yasmina Badou et Karim Ghellab. Les deux anciens ministres des gouvernements Jettou et El Fassi auront, ainsi, le droit d'assister demain à la session extraordinaire du parti. Et il en est de même pour Taoufiq Hjira qui préside le CN.

«Seul Dieu est capable de m'écarter de briguer un 2e mandat»

Une session arrachée par les opposants de Hamid Chabat afin de permettre à toutes les personnes écartées pour des «raisons disciplinaires» de prendre part au prochain congrès de la Balance, prévu fin mars à Bouznika.

Le ciel s’assombrit donc de manière inquiétante pour le secrétaire général. Lui qui refuse, jusqu’à présent, tous les appels des «Sages» du parti de démissionner avec les honneurs. La semaine dernière, il a martelé devant les siens que «seul Dieu est capable de m'écarter de briguer un 2e mandat à la tête de l’Istiqlal».

Demain, Chabat joue l’une de ses dernières cartes. S’il parvient à convaincre une majorité des voix au conseil national de rallier sa candidature, il aura gagné le bras de fer engagé avec ses opposants depuis le scrutin du 7 octobre. Une "hypothèse peu probable", nous explique une source au PI.

«Hier soir à Marrakech, le secrétaire général, a perdu le soutien de grandes familles istiqlialiennes, notamment celui des sahraouis des Ould Errchid et des amazighs de la région de Souss des Akayouh. Ces familles ont placé leurs fidèles au conseil national. Et ce n’est pas un hasard si les membres de ces clans figurent en bonne position sur les listes nationales et jeunes du parti aux dernières élections législatives.»

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