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Grand Angle

Le Mouvement du 20 février divisé sur la rencontre avec la Commission de révision constitutionnelle

Les jeunes du 20 février n’émettent plus sur la même longueur d’ondes. Du moins en ce qui concerne leur participation aux consultations de la Commission ad hoc sur la révision de la constitution. Une partie des jeunes a décidé de répondre à l’invitation de la CCRC, alors que l’autre dit boycotter cette rencontre, car ne reconnaissant pas la légitimité démocratique de la Commission. Une série de manifestations est prévue jusqu’au 1er mai.

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L’appel de la Commission consultative de révision de la constitution (CCRC) divise les jeunes du Mouvement du 20 février. Le 16 avril, date à laquelle ils sont invités à aller faire parvenir leurs propositions à la Commission, seule une partie d’entre eux devrait s’y rendre. L’autre camp ayant préféré  boycotter cette rencontre. Et pour cause : ils ne reconnaissent pas la «légitimité démocratique» de la structure sortie de terre juste après le discours royal du 9 mars. «Une Commission qui n’obéit pas à la volonté populaire», font-ils savoir dans un communiqué publié ce mercredi (6 avril). Ils précisent que ceux parmi les jeunes du 20 qui se rendront devant la commission n'y seront pas au nom du Mouvement.

Boycotter, manifester

Le communiqué précise déjà un programme d’action durant le mois en cours, jusqu’au 1er mai. Dés ce vendredi 8 avril, qui coïncide avec l’ouverture de la session printanière du Parlement, un sit-in est prévu devant le siège du pouvoir législatif marocain pour exiger sa «dissolution et la démission du gouvernement». Les deux autres rendez-vous majeurs, sont programmés les 24 avril et le premier jour du mois prochain. La première manifestation devrait être un remake des grandes marches du 20 février et 20 mars, alors que le 1er sera l’occasion de battre le macadam avec les syndicalistes lors de la fête des travailleurs.

Débat public

Pendant ce temps, l’autre partie, composée essentiellement des jeunes des partis de la gauche et de membres d’associations, prépare son face-à-face avec Menouni. Mais, à une seule condition, et pas des moindre : «que la rencontre soit retransmise en direct à la télévision», impose Montassir Sakhi, contacté dès le lundi dernier par les membres de la Commission ad hoc. Cette exigence plus qu’embarrassante est à l’étude du côté des constitutionnalistes, ajoute le jeune usfpéiste qui ne craint aucune incidence des discordances de vues actuelles, sur le Mouvement. Car répète-t-il, «ce n’est pas une association, donc pas structuré». Normal donc que ces divergences apparaissent, laisse-t-il suggérer.

Ordre du jour

Les points qu’ils devront défendre correspondent aux revendications répétées par le Mouvement depuis sa création juste après la chute de Ben Ali chez le voisin tunisien : «Monarchie parlementaire», «un roi qui règne mais ne gouverne pas». D'autres revendications sont devenues plus nuancées, comme par exemple de «limiter la Commanderie des croyants aux seuls questions religieuses», de même que «la suppression de la deuxième chambre du Parlement» ainsi que «la nomination des Walis par le premier ministre».

Le mouvement des jeunes va payer cher le fait de s'être allié avec le diable pour se montrer nombreux dans la rue
Auteur : Deltagare
Date : le 07 avril 2011 à 21h38
Je ne pense pas que les médias s'activent a casser quoi que se soit. Depuis le début vous saviez très bien qui défilaient a vos côtés gauchistes, adlistes, ONG, AMDH... Il faut être aveugle ou idiot pour fermer les yeux sur la différence entre les revendications des manifestants depuis le début. Je ne suis pas etonnée du tout que maintenant il ya des groupes qui ont eu des réponses et veulent participer au changement et d'autres qui se sentent toujours en minorité et faibles car ils ont un autre agenda et dans ce cas la choisissent de boycotter. J'ai lu sur youtube quelques affiches des manifs, ecouté ce qu'ils réclamaient...ca m'a fait rire car un criait monarchie constitutionelle, l'autre parlementaire et un autre criait qu'on a le coran pourquoi un parlement...Il ya autre chose aussi, le mouvement n'est pas non plus representatif de la majorité des Marocains. Donc laisser ceux qui veulent travailler pour le changement le faire et a la fin, il y aura un referendum et bientôt aussi des elections et c'est les urnes qui decideront qui part et qui reste et non pas le mouvement.
Il faut casser la jarre si c'est nécessaire !
Auteur : mohammed hifad
Date : le 07 avril 2011 à 20h02
Il faut boycotter la commission de la honte et de l’esclavage !

Les médias du Makhzen s’activent à diviser les jeunes du mouvement du 20 février en trois groupes : ceux qui boycottent la commission, ceux qui acceptent le dialogue tout en restant dans la rue et ceux qui hésitent encore. Ce ne sont pas les jeunes du mouvement qui sont ainsi mais ces collaborateurs du Makhzen cherchent à les diviser en faisant comme si la commission de Manouni et les propositions ou la révision de la constitution octroyée du discours royal du 9 mars 2011 sont acceptées en mettant ainsi le peuple marocain partout muselé dans le pays par divers moyens de répression , devant le fait accompli comme du temps de Hassan II. Ceux qui applaudissent partout ne manquent pas car il y va de leurs propres intérêts .On y va pour un autre siècle avec ce maudit système ? Si les marocains , jeunes et vieux , ne se ressaisissent pas à temps , ils resteront la risée du monde pour un autre siècle et ceux et celles que ce régime n’a pas encore prostitués le seront bientôt et définitivement. Les commissions de coordination ont là une occasion précieuse pour détecter les traitres et les renvoyer du mouvement. Nous avons exigé une commission issue du peuple qui soit assez représentative des différentes sensibilités politiques du pays pour mettre au point une nouvelle et vraie constitution .Le Roi et sa commission ne font que parler à eux-mêmes , se disent ce qu’ils veulent et imposent aux autres par la force leur vision des choses. Nous ne voulons pas d’une constitution de la monarchie et de ses acolytes .Il faut continuer le combat et accepter les sacrifices nécessaires comme dans tous les pays arabes et du monde . La monarchie a mal interprété l’aspect jusqu’à présent pacifique des manifestations de la rue. Face au déni et à la manipulation par la monarchie, ces manifestations deviendront bientôt violentes et incontrôlables. La monarchie flattée comme d’habitude par son entourage pourri , joue avec le feu et risque d’y laisser des plumes sinon y passer toute entière..Le pouvoir a déployé tous les moyens pour atténuer la colère du peuple mais il s’apercevra vite qu’il s’est fait avoir et sentira la douleur dans son corps et son âme après la brève anesthésie royale. Il n’est plus question de revenir en arrière et le club des dictateurs de la ligue arabe ne laissera pas de survivants. L’exception marocaine et sa révolution blanche auraient pu consister à réaliser aux marocains exactement les revendications des tunisiens et des égyptiens sans verser une seule goutte de sang .Malheureusement , la monarchie , dans sa cupidité séculaire , a raté cette occasion. Ce n’est pas avec ces miettes présentées avec un grand tapage médiatique et diplomatique que les marocains vont de nouveau hypothéquer leur dignité et leur liberté..Tant que Hassan II est encore vivant avec ses partis, ses collaborateurs, ses généraux , ses lois et ses constitutions , le Maroc ne connaitra jamais la démocratie , la paix , la dignité et la liberté .Le Roi ne peut être à la fois l’accusé et le juge dans cette affaire. Le peuple doit se ressaisir car la monarchie croit que ce comportement pacifique est une marque de faiblesse, de peur, d’indifférence et d’impuissance .Il faut casser la jarre si c'est nécessaire !
Mohammed Hifad

Source: mogador7.forumactif.com
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