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Grand Angle

Maroc : La formation du nouveau gouvernement en attente du retour du roi ?

Après cinq mois de blocage, le Maroc aura-t-il un nouveau gouvernement ? Du côté du PJD, l’heure est à l’optimisme. Le retour du roi est de nature à accélérer les consultations pour la formation de Benkirane III.

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Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement désigné. / DR
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Le retour du roi au Maroc pourrait-il relancer les consultations pour la formation d’un nouveau gouvernement ? Le sujet revient sur le devant de l’actualité après une éclipse de quelques jours. Dimanche 26 février, lors d’une réunion interne de son parti, Abdelilah Benkirane s’est montré optimiste quant à la fin du blocage.

Preuve en est du ton adopté par le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), se gardant justement de hausser la voix ou d’adresser des messages à qui de droit, comme il a l’habitude de le faire dans de pareilles occasions. Pour meubler le vide, il a coiffé sa vieille casquette de prédicateur en appelant ses frères et ses sœurs à éviter de courir derrière les titres de responsabilités. Un conseil pour le moins surprenant de la part d’une personnalité qui s’apprête à briguer un troisième mandat à la tête de la Lampe.

La participation de l’USFP est-elle réglée ?

L’optimisme d’Abdelilah Benkirane est corroboré par les déclarations d’un haut responsable au sein du PJD au site d’actualité de la chaîne 2M : «Le chef du gouvernement désigné a informé les membres du secrétariat général qu’il y a des indicateurs positifs attestant que l’étape du blocage est terminée.»

Et d’ajouter, sous couvert d’anonymat, que le tour de table du prochain gouvernement «a été décidé». Il ne reste selon lui que «la distribution des portefeuilles ministériels entre les composantes de la majorité». Une phase qui devrait commencer, poursuit-il, avec le retour du président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, au Maroc. La même source n’a pas souhaité aborder la question de la participation de l’Union socialiste des forces populaires (USFP).

La semaine dernière, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia révélait que le chef du gouvernement désigné a assoupli sa position quant la présence du parti de la Rose dans sa majorité, proposant au président de la Colombe que les ministres de l’USFP soient intégrés à son gouvernement au nom du RNI.

Les prochains jours devront apporter des réponses à plusieurs questions qui taraudent la classe politique. La perspective d’un retour aux urnes semble progressivement s’éloigner en faveur d’un optimisme qui commence peu à peu à récupérer une partie du terrain cédé durant les cinq mois de blocage. Néanmoins, les conditions d’un retour en arrière demeurent intactes.

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