A Al Hoceima, la commémoration du 6e anniversaire du lancement des marches du Mouvement du 20 février a connu une forte mobilisation des forces de l’ordre, notamment autour d’une agence bancaire, ici même où, il y a six ans, les corps de cinq jeunes de la ville ont été retrouvés entièrement calcinés.
Depuis, les familles des défunts réclament la vérité sur les circonstances du décès de leurs proches. Elles ne partagent pas la version officielle privilégiant la piste d’une opération de vol qui aurait mal tourné.
En janvier, Mohamed Essabar, le n°2 et secrétaire général du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), avait assuré lors d’une émission de débat sur 2M que les familles avaient visionné l’ensemble des vidéos des caméras de surveillance. Ce que les intéressés ont ensuite démenti.