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Pays-Bas : Geert Wilders récidive en traitant les Marocains de «racaille»

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Geert Wilders a été reconnu coupable il y a tout juste deux mois «dans un procès de discours de haine sur sa promesse de réduire le nombre de Marocains dans le pays». /Ph. DR
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«La racaille marocaine», c'est tel que le député néerlandais d'extrême droite et anti-islam, Geert Wilders, a lancé ce samedi sa campagne électorale pour les législatives prochaines. Il a ainsi «promis d'interdire l'immigration musulmane et de fermer les mosquées s'il gagne», rapporte BBC News.

Des propos tenus tout juste deux mois après son inculpation «dans un procès de discours de haine sur sa promesse de réduire le nombre de Marocains dans le pays», poursuit le site d'information britannique.

Le climat de tension risque de se durcir dans les prochains jours alors que le député fait la course en tête des sondages pour le scrutin qui aura lieu le 15 mars 2017. Au lendemain de l'élection de Donald Trump, l'extrême droite européenne a le vent en poupe. Geert Wilders en profite pour surfer sur ses thèmes favoris :

«Si vous voulez retrouver votre pays, faire les Pays-Bas pour le peuple des Pays-Bas à nouveau, alors vous ne pouvez voter que pour un seul parti.»

Pour rappel, un recensement de 2011 cité par la BBC avait fait état de 167 000 résidents natifs du Maroc aux Pays-Bas, ce qui représentait le troisième plus grand groupe d'étrangers hors Union Européenne. Ce recensement ne prend pas en compte les descendants d'immigrés marocains  natifs des Pays-Bas.

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