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Grand Angle

Brexit : Un député propose un club de pays amis de l'UE avec le Royaume-Uni, le Maroc, Israël

L'eurodéputé Daniel Hannan suggère une nouvelle organisation de «niveau externe» pour les pays eurosceptiques avec d’autres Etats voisins comme le Maroc, Israël, l'Ukraine, l'Islande et la Suisse. L'association qu’il propose évitera une dépendance totale de l’Union Européenne tout en conservant la coopération en matière de commerce, de défense et de politique.

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Donald Hannan propose aux eurosceptiques un club amical incluant des pays extérieurs comme le Maroc, lUkraine et l'Islande. / Ph. Rosemary Roberts / ALAMY
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Daniel Hannan, eurodéputé conservateur et Brexiter, a déclaré que la sortie du Royaume-Uni de l'UE pourrait inciter d'autres pays eurosceptiques à former une tiers organisation, rapporte le Sunday Express. Le Danemark et la Pologne en l’occurrence pourraient rompre leur étroite intégration au sein de l’UE et se joindre à un club amical incluant des pays extérieurs comme le Maroc, l'Ukraine et l'Islande.

Cette proposition devrait être attrayante pour les dirigeants européens, suppose le député conservateur du sud-est de l'Angleterre, qui appellent à une plus grande intégration, suite aux avertissements de Donald Trump sur le projet européen. Le président des Etats-Unis pense que le mieux serait que l'UE se désagrège bien qu’il soit à 100% derrière l’OTAN tel qu'il l'affirmait pendant la récente visite de Theresa May qui a succédé à David Cameron au poste de Premier Ministre.

Plus de liberté loin des attaches européennes

La proposition de Daniel Hannan, également journaliste au Daily Telegraph, émane d’un souci de survie économique. Sortir de l’UE en intégrant un autre niveau de coopération moins restrictif serait selon lui un moyen transitoire qui évitera des perturbations majeures.

«Nous ne voulons pas que l'UE s'effondre à notre porte : indépendamment du fait que les pays impliqués sont nos amis, une chute désordonnée nuirait à notre économie. Nous savons qu'une rigidité excessive risque un tel effondrement.»

Selon le député conservateur, le Brexit résute de l’intransigeance de L'UE qui avait «préféré perdre son deuxième plus grand contributeur financier» plutôt que de céder à l'ancien Premier ministre David Cameron à la table des négociations.

Il rappelle qu’«une Europe des nations», une sorte de vaste zone de libre-échange dans laquelle des États indépendants pourraient collaborer, aurait dû été suggérée. Le député britannique rappelle que le président du Conseil Européen, Donald Tusk, a récemment proposé que les membres donnent plus de pouvoirs à Bruxelles, en particulier sur les questions financières et militaires.

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