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Breve

Rififi dans la représentation de l'islam de France

Publié
Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris. / DR
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Pour Dalil Boubakeur, la famille passe avant la religion. Fraîchement nommé Premier ministre, Bernard Cazeneuve a été saisi par le recteur de la Grande Mosquée de Paris, lequel a demandé audience au nouveau locataire de Matignon, selon le quotidien algérien El Watan.

Dans un mail adressé aux services du Premier ministère, l'ancien président du Conseil français du culte musulman (CFCM) sollicite une entrevue avec Bernard Cazeneuve, pour demander que son fils soit promu au rang de conseiller technique au sein de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII).

Une réclamation qui tombe comme un cheveux sur la soupe, alors même que la montée de l'extrémisme religieux suscite de plus en plus d'inquiétudes. M. Boubakeur aurait même fait du chantage : si sa requête ne venait pas à être satisfaite, il boycotterait l’instance de dialogue avec l’islam de France, qui devrait s’occuper de la formation des imams et du financement du culte musulman.

Curieuse démarche que celle entreprise par le recteur. L’administration de Matignon, qui n’a pas accédé à la demande de Dalil Boubakeur, n’en revient pas de son peu d’intérêt pour les choses essentielles, poursuit El Watan.

Cependant, Bernard Cazeneuve, qui n’avait pas souhaité un clash avec le «premier imam» de France, soucieux d'éviter une rupture avec la Grande Mosquée de Paris, a tenté de l’«amadouer» lors de son discours d’ouverture de l’instance de dialogue avec l’islam, le 12 décembre. La couronne que lui a tressée ce dernier n’a pas été du goût des représentants des autres pays, dont les Marocains et les Turcs.

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