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Coalition gouvernementale : Benkirane opposé à un bloc RNI, MP, UC et USFP

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Le 5 janvier, le chef du gouvernement désigné annonçait la composition de sa «majorité», formée par le PJD, le RNI, le  MP et le PPS. L’USFP et l’UC en étaient écartés. Le lendemain, Aziz Akhannouch créait la surprise en appelant à des «consultations approfondies» avec les partis du Cheval et de la Rose.

Depuis ce dimanche, nouvelle surenchère, puisque Benkirane est désormais face à un bloc de quatre partis. désormais chose faite. La Colombe et ses alliés, en l’occurrence le MP, l’UC et l’USFP, se disent déterminés à «contribuer à la formation d’un gouvernement conforme à la teneur du discours royal de Dakar (6 novembre 2016)», dans lequel le souverain avait mis en garde contre la prééminence de la logique du «partage du butin électoral» à l’heure de sa constitution.

Les quatre formations se disent, par ailleurs, disposées à poursuivre les discussions avec Abdelilah Benkirane en vue de parvenir à la formation d’une majorité «au service des intérêts suprêmes de la nation». «Une majorité forte et cohérente à même de réaliser les programmes du gouvernement à court et à long terme».

La balle est maintenant dans le camp Benkirane, dont la marge de manoeuvre est très réduite. Deux solutions s’offrent en effet au PJDiste : se plier à la nouvelle condition d’Akhannouch et intégrer l’UC et l’USFP dans sa coalition gouvernementale ou la rejeter et rendre son tablier à Mohammed VI. Le Conseil de ministres, du lundi 9 janvier, pourrait offrir une réponse au blocage qui perdure depuis trois mois.

Article modifié le 2017/01/08 à 22h14

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