Plusieurs journalistes auraient été témoins et victimes de l’intervention musclée de la police contre des manifestants ce dimanche à Casablanca. Le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) a aussitôt demandé l’ouverture d’une enquête, pour identifier les responsables de ce qu’il considère comme «acte d'agression» de la police marocaine. L’intervention policière aurait fait des blessés et plusieurs personnes auraient été arrêtées.
Le SNPM a dénoncé dans un communiqué «la violence qui vise les journalistes lors de l'exercice de leurs missions et menace leur intégrité physique», rapportait la MAP aujourd’hui. Le syndicat a par ailleurs fait savoir qu’il utiliserait «tous les moyens administratifs et légaux nécessaires».
Un courrier aurait dans ce sens été adressé au Premier ministre, ainsi qu’aux ministres de l'Intérieur, de la Justice et de la Communication. Le SNPM entendait les interpeller au sujet «des violations flagrantes des lois nationales et des conventions internationales en matière de droits de l'homme et de liberté d'expression».