La COP22 a reçu ce vendredi la certification ISO 20121 remise par le Bureau Veritas, leader mondial dans l'évaluation de la conformité et la certification. Il s’agit bel et bien du premier événement en Afrique à recevoir cette certification.
A l’échelle internationale, sept événements ont été certifiés ISO 20121 depuis la publication de cette certification en 2012 : les Jeux olympiques de Londres de 2012, le Concours Eurovision de la chanson de 2013, l’Hôtel Plaza Athénée Bangkok (dédié à l'organisation de grands événements), les Jeux olympiques de Rio de 2016, l’Euro 2016 à Paris et la COP21 organisée en novembre 2015 dans la capitale française, en plus de la 22e Conférence des Parties de Marrakech.
Lors d’une cérémonie organisée au pavillon «Maroc», Marc Roussel, vice-président du Bureau Veritas et directeur de la section Afrique a indiqué que «l’organisation d’une telle conférence aussi cruciale dans ces conditions, qui respecte l’humain et les générations futures de manière efficace et responsable, est un challenge que le Maroc a su relever avec engagement et coordination». «La COP22 a été évaluée à plusieurs étapes quant aux exigences de la certification ISO 20121 portant sur la gestion responsable des événements. J’ai le grand plaisir de déclarer l’organisation de la COP22 conforme à cette certification», a-t-il annoncé.
Un bilan carbone dans les prochaines semaines
Parmi les points forts de cette COP22, Marc Roussel a cité «le très fort engagement du comité de pilotage», «l'approche des partenariats très appréciée sur la base des projets et des pôles», «le respect des délais», «l'accueil et le bien-être des participants» et «la mobilisation en amont». Il a aussi salué «l’aménagement du site et le traitement de l’air», «l’intégration des technologies favorables au climat», «l’alimentation par centrale photovoltaïque» et «l’utilisation des énergies renouvelables».
De son côté, le commissaire général de la COP22, Abdeladim Lhafi, qui a reçu la certification au nom du comité de pilotage, a qualifié cette réussite de «motif de satisfaction pour l’ensemble du comité de pilotage et tous les partenaires qui ont participé à ce projet universel». Le Haut-commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification a estimé qu’il y avait beaucoup de défis à relever, évoquant notamment celui du développement durable. «Il fallait travailler avec les normes internationales et procéder à la certification de cet événement, le 7e dans le monde à être certifié», a-t-il souligné. «Plus de 60% des sociétés marocaines ont participé à ce grand projet», a-t-il poursuivi.
Et de promettre que le comité de pilotage livrera bientôt un bilan carbone :
«Nous allons l’affiner dans les prochaines semaines parce qu’il faut donner un bilan carbone nul, c’est-à-dire zéro émission de gaz à effet de serre. S’il y a des résidus de gaz qui restent, nous allons les compenser notamment à travers des projets qui permettent de remettre ce bilan dans les normes de 0 émissions de gaz à effet de serre.»