Le Belgo-marocain Oussama Atar nie être « le cerveau » des attentats de Bruxelles

Le Belgo-marocain Oussama Atar nie être «le mentor ou le cerveau» des attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles, dans une lettre à sa mère publiée samedi par le quotidien belge La Dernière heure.

«Abou Ahmad», vétéran du djihad âgé de 32 ans, est passé par les geôles américaines d'Irak dans les années 2000. Il est soupçonné d'être l'un des commanditaires, depuis la Syrie, des attentats de Bruxelles (32 morts) et de ceux de Paris (130 morts).

D'après une source proche de l'enquête en France, il serait «le seul coordinateur depuis la Syrie à avoir été identifié en l'état des investigations» sur ces attentats perpétrés par une même cellule franco-belge agissant au nom de l'organisation Etat islamique (EI).

«Non je ne suis pas le mentor ou le cerveau qui a mis en place les attaques de Bruxelles», déclare-t-il. Une version que l'intéressé dément, sans toutefois évoquer les attaques du 13 novembre à Paris, dans sa lettre reproduite intégralement sur le site du quotidien belge, non datée et adressée à sa mère qui réside en Belgique. «Je n'étais pas au courant de ce que Brahim et Khalid projetaient (qu'Allah leur fasse miséricorde)», ajoute-t-il.

Il fait ainsi allusion aux frères El Bakraoui, ses cousins éloignés qui se sont fait exploser avec un troisième kamikaze lors des attentats de Bruxelles. Oussama Atar assure n'avoir «plus jamais eu de contact avec eux» depuis son départ de Belgique.