Le procès de Naoufal Chabat s’ouvre en appel à Fès pour « fraude électorale »

Le procès de Naoufal Chabat s'ouvre cet après-midi à la cour d’appel de Fès. Le député et président de la commune rurale de Brarha à Taza est poursuivi en état de liberté, au même titre que son frère Nabil, pour «fraude électorale» au profit d’un candidat de l’Istiqlal lors des élections du 2 octobre à la Chambre des conseillers.

En juin dernier, Naoufal Chabat avait été condamné en première instance à huit mois de prison avec sursis et, surtout, à deux mandats successifs d’inéligibilité. Un verdict qui, pour rappel, intervenait seulement quelques heures après la publication d’un communiqué du comité exécutif de l’Istiqlal dénonçant l’ingérence du ministère de l’Intérieur dans les décisions prises par les juges.

Le timing de l’ouverture de la nouvelle phase du procès alimentera, sans aucun doute, les spéculations sur de possibles pressions sur Chabat pour rejoindre l’opposition en échange de la clôture du dossier de ses deux fils. Sur la liste des 26 élus soupçonnés de «fraude électorale», certains ont été acquittés, comme c’est le cas des deux PJDistes Youssef Benjelloun et Hamid Zatni.