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Breve

Le président du CNDH met en garde contre l’« instrumentalisation politicienne » du décès de Mohcine Fikri

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Un rassemblement à Al Hoceima dans la nuit de vendredi à samedi pour rendre hommage à Mohcine Fikri. / DR
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Après un silence de deux jours, le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) donne enfin son avis sur la mort tragique de Mohcine Fikri. Invité sur le plateau de l’émission «Confidence de presse», diffusée hier soir su 2M, le président de l’instance officielle a dit «partager», comme les Marocains, ce «deuil» et exprimé «solidarité avec les citoyens de la région». «Les Marocains ne peuvent plus supporter ce genre de dépassement», a-t-il martelé.

Driss Yazami a reconnu un «dysfonctionnent» dans la procédure de saisie de la marchandise. «Mohcine n’aurait pas dû mourir», a-t-il ajouté. «Il aurait eu à payer son dû à la société par une amende transactionnelle ou comparaître devant la justice s’il avait refusé de la payer».

Le président du CNDH a qualifié de «légitime la colère» des habitants du Rif. Néanmoins, il a appelé à la «retenue». «Il y a une enquête qui vient d’être commencée, laissant à la justice le soin de faire son travail. Il y a clairement des orientations pour qu’elle fasse son travail jusqu’au bout», a-t-il souligné. Et de mettre en garde contre «les tentatives d’instrumentalisation politicienne» du drame de Mohcine Fikri.

Mafia
Auteur : ixel
Date : le 01 novembre 2016 à 18h17
Si l’enquête doit aller jusqu'au bout, c'est tout le personnel du port qui devrait faire l’objet de poursuites. Les pécheurs (du monde entier) ne respectent nullement les périodes d'interdiction, dites périodes de repos. Les autorités portuaires connaissent parfaitement ce mécanisme, mais laissent faire, pour différentes raisons (chômage, corruption, familles à nourrir, etc…). Dans le cas du défunt Mohcine, une autorité administrative a pris une décision hâtive, sachant que le prix de ce stock avoisinait en achat les 30000 à 35000 dhs, ce qui représente une fortune au Maroc. D’abord, la décision de détruire une denrée, que peu de marocains peuvent s’offrir est un crime en lui-même, ensuite ce comportement à l’encontre des règles de prudence envers les personnes qui se débrouillent pour survivre, et l’insulte à ceux qui n’ont rien, 500 kgs d’espadon frais dans une benne à ordures! Pour ce qui est des manifestations de ‘’soutien’’ ou de ‘’sympathie’’, le mode opératoire est identique, par la spontanéité du mouvement et des revendications, loin du problème du défunt. Tous les ingrédients resurgissent, avec des menaces cette fois-ci, de nouveaux porte-paroles, des associations de barbus, de non- barbus, de voilées et de ‘’dévoilées’’, d’ONG si profondément humaines (trop d’ailleurs), d’électrons libres (les pires), les drapeaux amazigh comme menace de sécession et de rejet de la marocanité de la région, ainsi que des états voisins et ‘’amis’’ qui entendent bien profiter de ce moment de faiblesse pour tester la stabilité du pays. ?
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