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Grand Angle

Devant le parlement, le roi appelle à une réelle réconciliation entre l’administration et le citoyen

Un autre discours «nouvelle génération» prononcé par le roi Mohammed VI devant les parlementaires, consacré essentiellement à la relation des citoyens avec l’administration. Un message aux députés, aux conseillers et au prochain gouvernement d’accorder la priorité à servir d’abord les Marocains.

Publié
Le roi Mohammed VI au Parlement. / Archive - Ph. MAP
Temps de lecture: 2'

Le roi Mohammed VI a présidé, cet après-midi, l’ouverture de la première session de la première année législative de la 10ème législature. Après la traditionnelle lecture de quelques verts du Coran, le souverain a pris la parole. Il a commencé par féliciter les 395 députés de la «confiance» des électeurs pour ensuite se consacrer au sujet central de son intervention, à savoir la relation entre le citoyen et l’administration.

Le monarque constate que le fossé séparant les Marocains de l’administration ne cesse de se creuser même si le royaume a entrepris d’opérationnaliser la régionalisation avancée et opte pour la décentralisation. Le souverain a souligné que les citoyens se plaignent de la lourdeur des procédures administratives, d’abus de pouvoir et du mauvais accueil.

Et de s’interroger sur les raisons de la création de tant d'institutions si elles ne bénéficient pas directement aux citoyens. «Si elles ne remplissaient pas cette mission, ces institutions seraient inutiles et n’auraient même pas de raison d’être.» Pourtant, les gouvernements qui se sont succédés depuis les dernières décennies ont tous consacré des milliards de dirhams à la réforme de l’administration sans réel succès. Le roi a conclu son diagnostic en évoquant une «panne» dans le système.

Message à l’élite politique

La solution est possible, a déclaré le souverain, à condition que les responsables et les élus soient convaincu que «gérer les affaires des citoyens et faire aboutir leurs démarches est une responsabilité nationale et une charge considérable qui ne souffrent ni d'un laisser-aller ni d'une procrastination».

Le discours royal est une auto-critique. Un message aux parlementaires et au prochain gouvernement pour se consacrer à servir les citoyens. «Or, il est navrant de constater que certains exploitent le mandat qui leur est délégué par le citoyen pour gérer les affaires publiques et en profitent pour régler leurs affaires personnelles ou partisanes, au lieu de servir l’intérêt général, motivés en cela par des calculs électoralistes.»

Si aucune réforme réelle de l’administration n’ait entreprise par le prochain gouvernement, «le classement du Maroc, dans ce domaine, restera dans la catégorie des Etats du tiers monde, voire du quart-monde et même du cinquième monde », a-t-il mis en garde. Et les citoyens, y compris les MRE, continueront à s’adresser directement au roi pour qu’il règle leurs problèmes avec l’administration. Et de s'interroger : «Je suis évidemment fier de traiter directement avec Mon peuple et de régler ses problèmes simples. Je continuerai à le faire, toujours à leur service. Mais est-ce que les citoyens Me demanderaient d’intervenir si l’Administration faisait son devoir ?»

@matis
Auteur : Itwasntme
Date : le 20 octobre 2016 à 12h21
le royaume du maroc est l exception du magrehb..

safir77s dans son com a été cristal clair..

le roi, que dieu l assiste, est le leader et l architecte du développement du maroc...

n est ce pas matis ?
A Safir77s
Auteur : matis79
Date : le 19 octobre 2016 à 16h00
Safir77s

Je suis tout à fait d'accord avec toi.
tu parle d'une référence
Auteur : safir77s
Date : le 17 octobre 2016 à 09h33
Pour avancer, nos voisin ne sont ni un exemple ni une référence digne d'être citer dans un tel débat.
@charmeur..
Auteur : Itwasntme
Date : le 17 octobre 2016 à 00h50
je ne nie pas l existence de corruption dans l administration pour les démarches administratives relatives aux délivrances de permis, ID et autres..

c est vrai, ça existe... mais mon argumentaire est que cette corruption dans nos villes représente un tres faible pourcentage de diverses fraudes fiscales des élites et fonctionnaires qui représentent des milliards de dirhams de manque a gagner pour le trésor marocain..

un moment faut arrêter de chercher des poux au citoyen pour quelques dirhams et faire des priorités mon cher charmeur..

comme je l ai dis a safran, l administration marocaine doit etablir des commissions spéciaux type ceux du congrès ou house américain.

il faut traquer et faire payer au derniers centimes les pénalités fiscales dues aux fraudes des élites et des industrielles..

les montants récupérés par l occident donnent le tourni car ils se chiffreent en milliards de dollars..

le dernier industriel sur le grill est entre mes mains.. c est le géant du mobile apple... 13 milliards € de fraudes aux consommateurs européens !

de quoi finir toutes les infrastructures en cours au Maroc...


concernant les élections, avoues charmeur que malgré les millions de smartphones en circulation au Maroc, aucune video de corruption électorale n a fuitee..

globalement, les observateurs internationaux n ont noté aucune malversations ou manipulations durant le dernier scrutin législatives..

pour moi, en l absence de délits documentés par témoignage ou enregistrement, je ne peux apporter aucun crédit a ces allégations de fraudes électorales :)
Dernière modification le 17/10/2016 01:07
La Corruption, l'ennemi N°1 de notre développement
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 16 octobre 2016 à 22h00
Je vais vous citer quelques exemples de la corruption au Maroc, un fléau qui est devenu un comportement normal du quotidien et je vous laisse désigner par vous même le vrai coupable qui est responsable de sa propagation :

Pour avoir un permis de conduire sans problème, même si on a les compétences qu'il faut, on est obligé de mettre la main à la poche et il y a même un tarif qui est fixé (en dehors des frais du permis de conduire) par les auto-écoles. Je pense que les responsables du secteur sont au courant de cette pratique.

Lors des élections (c'était aussi le cas lors des dernières élections législatives), certains candidats n'ont pas hésité à distribuer des billets d'argent pour convaincre les électeurs.

Je m'arrête là parce que la liste est longue et il faut des vraies mesures et réformes pour éradiquer la corruption de notre société, un fléau qui reste l'ennemi N°1 du développement de notre pays.
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