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Liberté de la presse : HATEM dénonce la répression et l’expulsion des journalistes étrangers

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La manifestation contre la réforme des retraites, qui a eu lieu dimanche dernier à Rabat, réprimée par les forces de l’ordre. / Ph. N. Bouhmouch
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La liberté d’expression régresserait-elle au Maroc ? Oui, estime l’Organisation pour les libertés d’information et d’expression (HATEM), qui fustige la répression, par les autorités locales, de la marche organisée dimanche 2 octobre à Rabat par la Coordination nationale contre la réforme des retraites (CNARR). «Une répression dont ont été victimes des activistes, des militants des droits de l’homme ainsi que des citoyens et des journalistes», précise HATEM dans un communiqué parvenu à notre rédaction.

L’organisation dénonce «cette atteinte à la liberté d’expression et de manifestation». Celle-ci de poursuivre : «Viser des journalistes et des reporters, confisquer leurs matériels et les empêcher de rapporter les événements tels qu’ils se sont déroulés est une atteinte grave à la liberté de la presse». HATEM revient également sur l’expulsion, le 29 septembre dernier, de deux journalistes italiens qui réalisaient un reportage sur les réseaux de prostitution au Maroc, employant des mineurs à Marrakech notamment. «Il s’agit de Luigi Pellazza et d’un autre journaliste, arrêtés par des policiers en civil puis expulsés», note l’ONG.

Des pratiques qui rappellent d’autres expulsions, à l’instar de l’équipe de l’émission française «Le Petit Journal» en 2015, rappelle-t-elle, jugeant qu’elles «constituent une violation de la liberté de la presse, de l’esprit de la Constitution, des engagements internationaux du Maroc et de l’image du pays».

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