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Gros retard dans le plan de gestion des déchets au Maroc

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Le Maroc n'a atteint que 48 % de l'objectif qu'il s'était fixé pour convertir toutes ses décharges sauvages urbaines en décharges contrôlées d'ici 2015. / DR
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Encore des efforts à faire en matière de protection environnementale. Le Maroc n'a atteint que 48 % de l'objectif qu'il s'était fixé pour convertir toutes ses décharges sauvages urbaines en décharges contrôlées d'ici 2015, rapporte l'Usine nouvelle. Tanger et Casablanca restent les deux principaux mauvais élèves : la ville du Détroit produit plus de 300 000 tonnes de déchets ménagers par an contre 1,2 millions de tonnes pour la capitale économique.

A l’approche de la COP22 et des élections législatives, le parti d'opposition de l’Istiqlal prévoit d’en finaliser 25 % supplémentaires. Un chiffre insuffisant pour atteindre les objectifs du Plan national des déchets ménagers (PNDM). Défini en 2008, ce dernier devait mettre en place des décharges contrôlées dans 100 % des communes urbaines du Maroc à l'horizon 2015. L’échéance dépassée, les ministères de l’Environnement et de l’Intérieur ont décidé en toute discrétion de la repousser à 2020.

En 2016, au moins trois décharges ont été achevées et sont opérationnelles à Meknès, Marrakech et Ifrane. Elles portent à 17 le nombre de décharges contrôlées opérationnelles sur un objectif de 75, fixé à 2020. Le taux de mise en décharges contrôlées devrait donc avoisiner aujourd’hui les 48 %, selon les calculs effectués par l'Usine nouvelle sur la base des données du ministère délégué à l’Environnement à juin 2016.

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