Italie : Les Marocains restent la première communauté étrangère hors UE

Ils sont avant tout Marocains, puis Albanais, Chinois, Ukrainiens et Indiens. L’Institut national italien des statistiques (Istat) a publié hier son rapport annuel sur les citoyens étrangers installés en Italie, basé sur les données fournies par le ministère de l’Intérieur. Au 1er janvier 2016, le pays de la Botte comptait 3 931 133 citoyens étrangers, un chiffre relativement stable par rapport à l’année dernière.

Ainsi, les trois premiers pays les plus représentés sont le Maroc, avec 510 450 ressortissants, suivi de l’Albanie (482 959) et la Chine (333 986). L’Ukraine et l’Inde arrivent en quatrième et cinquième position, avec quelque 240 141 citoyens pour le pays d’Europe de l’Est contre 169 394 pour celui du sous-continent.

L’acquisition progressive de la citoyenneté italienne auprès de certaines communautés considérées comme «historiques», tels que les Marocains et les Albanais, a conduit à une diminution du nombre de permis de séjour valides : au 1er janvier 2016, l’Istat a recensé 15 460 (- 3 %) Albanais de moins que l’an dernier, contre 7 907 (- 1,5 %) Marocains en moins.

Parmi les ressortissants du royaume installés en Italie, 45,1 % sont des femmes (44,6 % en 2015), contre 31,6 % (31 %) pour les mineurs. Ils sont principalement concentrés en Lombardie, région située au nord du pays, dont Milan est le chef-lieu. Le regroupement familial (83,1 %) et le travail (8,8 %) sont les principaux motifs de demande de permis de séjour. Viennent ensuite l’asile (1,7 %) et les études (0,8 %).

Le classement n’a guère bougé par rapport à l’an dernier : le Maroc était déjà la citoyenneté la plus représentée (518 357 ressortissants), comme en 2014 (524 775). Venaient ensuite l’Albanie (498 419), la Chine (332 189) et l’Ukraine (236 682). Les Philippines détrônaient en revanche l’Ukraine, avec 169 046 citoyens.