Deux mois après l’entrée en vigueur de l’accord de juillet conclu entre le Maroc et les Nations unies, grâce à une médiation française, seulement 25 éléments de la composante civile et politique de la Minurso ont pu regagner leurs postes. L’affirmation émane de du porte-parole adjoint de Ban Ki-moon lors d’un point de presse tenu hier à New York.
Pourtant, l'ONU avait annoncé mi-juillet que le premier groupe de 25 agents sera suivi par le retour de tous les membres de la mission expulsés en mars par le royaume afin de garantir le rétablissement de la pleine fonctionnalité de la Minurso, conformément à la résolution 2285 du Conseil de sécurité, votée le 29 avril dernier.
Un objectif qui n’est plus d’actualité alors que le Maroc a réussi à détourner l’attention de l’ONU de cette question pour se préoccuper davantage des conséquences de l’affaire Guerguerate sur l’avenir du différend territorial.