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Macaques de Barbarie : Vers une protection accrue de l’espèce lors de la CITES 2016

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Des macaques de Barbarie au Maroc. / Ph. Dauphinlibre
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Relever les plus grands défis et tirer parti des meilleures opportunités pour les espèces sauvages dans le monde entier. C’est l’objectif majeur de la Conférence mondiale sur les espèces sauvages (CITES) et la 17e session de la Conférence des Parties (CoP), qui se tiennent parallèlement à Johannesburg du 24 septembre au 5 octobre 2016. L’occasion de se pencher notamment sur l’exploitation des macaques de Barbarie. Menacée d’extinction, l’espèce devrait gagner un plus haut niveau de protection, d’après la BBC.

Pour la première fois en 30 ans, la CITES se penchera sur l’augmentation du niveau de protection des macaques de Barbarie en inscrivant cette espèce dans l’Annexe I, indique Rikkert Reijnen, du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW). «Cette inscription à l'Annexe I signifie que l'animal reçoit plus d'attention des autorités», a-t-il précisé. Le but étant d’obliger les autorités compétentes des pays d’Afrique du Nord d’accroître le contrôle de cette espèce et de mettre fin à son commerce illicite.

De son côté, Gerben Jan Gerbrandy, qui dirige la délégation du Parlement européen à la réunion de la CITES, estime qu’il s’agit d’un «moment important pour la survie de cette espèce». Et d’ajouter que l’«adoption de la proposition conjointe de l'UE et du Maroc serait une prochaine étape clé vers la protection» des macaques de Barbarie.

Classé parmi les espèces menacées, le singe magot fait l’objet d’un commerce illicite au royaume depuis plusieurs années. Près de 3 000 macaques de Barbarie se trouveraient actuellement en Europe, où ils sont parfois considérés comme des animaux de compagnie. Une grande majorité d’entre eux provient de ce commerce illégal.

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