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Grand Angle

Istiqlal : Les grandes familles imposent leurs proches en tête de la liste jeunes

Les nouveaux maitres à l’Istiqlal ont réussi à mettre leurs proches en bonne position sur la liste nationale des jeunes. C’est le cas du fils de Hamid Chabat et du gendre de Hamdi Ould Errechid. Le clan des Al Fassi a pu placer quant à lui le fils de l’ancien secrétaire général du parti au 4e rang.

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En septembre 2012, Hamid Chabat était élu, avec une courte avance, à la tête de l’Istiqlal. Son slogan visabt à mettre un terme à l’influence de la famille Al Fassi a séduit une base longtemps reléguée aux seconds rôles. Chabat, lui-même avant de se rebeller contre ses mentors, remplissait des fonctions que les représentants du clan Al Fassi ne voulaient pas assurer.

Cinq plus tard, l’Istiqlal n’est pas parvenu à se débarrasser de l’emprise des grandes familles. Aux Al Fassi et leurs ramifications s'ajoutent de nouvelles baronnies familiales.

Gendre et fils d’hommes forts du parti ont toujours la cote

La bataille des premières places sur la liste des jeunes du PI s’est réglée sur un «compromis» entre les anciens et les nouvelles forces au sein de la Balance. La première place est ainsi revenue à Mayara Cheikh, un sahraoui de Laâyoune qui n’est autre que le gendre de Hamdi Ould Errechid, le maire de la capitale du Sahara.

Ce dernier a joué un rôle déterminant dans l’élection de Chabat secrétaire général du parti. Omar Abbassi, le SG de la jeunesse, a pu arracher la seconde place. Une victoire pour ce «roturier» et surtout pour la ténacité de son organisation qui a refusé de capituler devant le dictat des nouveaux maitres de l’Istiqlal qui voulaient l'évincer de la liste.

Il est suivi par le fils de Hamid Chabat, Nouafal. Celui-ci, président d’une commune rurale à Taza, est poursuivi par la justice pour sa participation présumée à une opération de fraude électorale aux élections à la Chambre des conseillers du 2 octobre 2015. Récemment, le tribunal de première instance de Fès l’avait condamné à huit mois de prison avec sursis et à l’inéligibilité et le vote durant deux élections successives.

Quant à la quatrième position, elle est occupée par Abdelmajid, fils de Abbas El Fassi. Il en est à sa deuxième tentative pour remporter le très convoité titre de député. Aux législatives du 25 novembre 2011, il était mal classé sur la liste jeunes du PI. Un classement qui avait bénéficié largement aux protégés de Chabat, tels Abdelkader El Kihel et Adil Benhamza.

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