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Grand Angle

Diplomatie : Les représentations du Maroc en Tunisie, Belgique, Brésil et Jordanie sans ambassadeurs

De nouvelles représentations diplomatiques du Maroc à l’étranger sont sans ambassadeurs. C’est le cas des chancelleries en Tunisie, Belgique, Jordanie et Brésil. Le mandat des ambassadeurs est arrivé à terme. Le vaste mouvement dans le corps diplomatique, annoncé le 6 février 2016 à l’issue du conseil des ministres de Laâyoune, se fait toujours attendre.

Publié
Ministère des Affaires étrangères / DR
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Cette semaine quatre représentations diplomatiques du royaume en Tunisie, Belgique, Jordanie et Brésil ont connu le départ de leurs ambassadeurs dont les missions sont arrivées à terme. Certains de ces pays sont hautement importants pour le royaume. Ainsi, la présence d’un ambassadeur à Tunis est capitale alors qu’un nouveau gouvernement, dirigé par le jeune premier ministre Youssef Chahed, a pris les commandes.

Rabat a grandement besoin d’un haut représentant sur place afin de plaider les bonnes relations avec cet Etat maghrébin. Et il en est de même à Brasilia où les partisans du Polisario accentuent leur pression pour arracher une reconnaissance de la «RASD» par le Brésil. Sans oublier évidemment la Belgique où se concentre une forte communauté marocaine.

A quand le vaste mouvement dans le corps diplomatique ?

A ces départs s’ajoutent les absences d’ambassadeurs marocains en Suède et au Koweït. Les deux postes sont vacants, respectivement depuis 33 mois et trois ans. La chancellerie du royaume à Stockholm attend un remplaçant au Sahraoui (ancien membre du Polisario), Bouchaâb Yahdih, nommé le 28 janvier 2014, wali de de la région Laâyoune-Smara. En revanche à Koweït city, Yahya Bennani avait été sanctionné, en août 2013, pour avoir accompagné l’ex-ministre des Affaires étrangères, Saâd Dine El Othmani, alors en visite officielle, à une réunion avec des membres influents de l’antenne locale des Frères musulmans.

Ces départs se succèdent alors que le vaste mouvement dans le corps diplomatique, annoncé à l’occasion de la tenue du conseil des ministres de Laâyoune du 6 février, se fait toujours attendre. Pour mémoire, une liste de noms des 87 ambassadeurs dans les quatre coins du monde avait même fuité dans la presse, comportant des diplomates chevronnés, des membres de formations politiques issus des rangs de l’opposition et de la majorité (dont un député du PJD), et des militants associatifs.

Seule petite exception à l'occasion du conseil des ministres du 23 juin, où le roi Mohammed VI a nommé trois ambassadeurs au Tchad, Canada et en Afrique du sud.

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