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Grand Angle

Cabinet royal contre Benabdellah : Le PPS soutien sans concession son secrétaire général

Le PPS soutien sans concession son secrétaire général à l’encontre du conseiller royal, Fouad Ali El Himma. La formation n’a pas présenté d'excuses mais a tenté de minimiser la réaction du cabinet royal.

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Le bureau politique du PPS marque son soutien à Nabil Benabdellah. / Archive - DR
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Vingt-quatre heures après la colère du cabinet royal contre Nabil Benabdellah, le bureau politique du Parti du progrès et du socialisme (PPS) livre sa réponse. Le communiqué parvenu à notre rédaction à l’issue de la réunion organisée hier soir affiche une cohésion des camarades, marquée par un soutien sans concession aux déclarations de leur secrétaire général, qu’ils qualifient de «porte-parole officiel» du parti. Toutes ses interventions publiques engagent donc également son parti.

Evitant toute escalade avec le conseiller royal, Fouad Ali El Himma, le texte de la formation du Livre préfère aborder «l’intérêt suprême de la nation et du peuple», «le vrai engagement patriotique», «la mobilisation de tous les moyens pour que l’objectif fondamental demeure la lutte pour la construction d’une société démocratique libérée et démocratique». De grands thèmes déjà présents dans les précédents communiqués du bureau politique, notamment lors de la dispute entre l’Istiqlal et le PJD et celle entre le RNI et le PJD.

Minimiser la portée de la colère du cabinet royal

Le texte souligne que les propos de Nabil Benabdellah «s’inscrivent dans un contexte naturel de concurrence partisane» et sont plutôt «normales dans les sociétés démocratiques». Le bureau politique du Livre précise que «ces opinions et positions, ayant une relation avec la conjoncture politico-partisane, ne datent pas d’aujourd’hui et n’émanent pas exclusivement de l’actuelle direction, mais remontent aux années passées».

Le communiqué rappelle que toute cette affaire est liée à des «conflits partisans». Et de déclarer que «jamais, le Parti du progrès et du socialisme et de son secrétaire général ont eu l’intention d’impliquer l’institution monarchique» dans ces querelles entre formations politiques. Loin de là. Les camarades n’ont pas tari d’éloges sur la monarchie, «symbole de l’unité de la nation» et «garante de la pérennité de l’Etat et de sa continuité».

Hier soir, dans la version arabophone du JT de 2M, Nouzha Sqalli, voix dissidente au sein du PPS, a pris la parole pour exprimer son opposition aux déclarations de Nabil Benabdellah. L’ancienne ministre sous le gouvernement Abbas El Fassi a estimé que les sorties médiatiques du secrétaire général du Livre servent essentiellement les intérêts du PJD et non ceux de son parti.

Article modifié le 2016/09/15 à 15h56

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