Avant les attentats du 22 mars à Bruxelles, le Bureau central d'investigation judiciaire (BCIJ) avait arrêté une cellulle terroriste détenant des armes biologiques, le 18 février 2016. Deux jours plus tard, la chaine belge RTL révèlait la teneur du document de 14 pages.
Le BCIJ révélait qu’outre le panel classique d’armes et d’explosifs, ses services avaient saisi des bocaux contenant de quoi fabriquer des toxines «qui détruisent le système nerveux et entraînent la mort».
Le site belge DH.be révèle que dans un rapport de 11 pages, Europol confirme le risque d’attentat à l’arme biologique en essai. Dans son rapport deux toxines sont citées : Clostridium Tetani (toxine tétanique) et Clostridium Perfrigens (bacille de Gram ou nécrotoxine ou toxine nécrosante, impliquée dans de nombreux cas de gangrène).
Europol ajoute toutefois que les «procédés rudimentaires de production de toxines au départ de matériaux aisément disponibles», indiquent «des auteurs qui possèdent quelques connaissances basiques sur les toxines». Europol conclut en effet à des auteurs «non professionnels, sans expérience ni accès aux connaissances et données scientifiques nécessaires».