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Grand Angle

Le Maroc commémore ce dimanche le 63e anniversaire de la disparition d'Allal Ben Abdallah, figure de la résistance nationale.

Le Maroc commémore, le 11 septembre, l’anniversaire de la disparition du martyr Allal Ben Abdallah, figure saillante de la résistance nationale. Par un geste d'une bravoure inouïe et au prix de sa vie, le martyr avait su illustrer l’insoumission de tout un peuple, alors sous le joug du colonialisme.

(avec MAP)
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Allal Ben Abdallah attaque Mohammed Ben Arafa qui se dirigeait vers la mosquée pour accomplir la prière du vendredi. / Ph. MAP
Temps de lecture: 2'

Rien ne le prédestinait à un avenir glorieux. Et pourtant… Né en 1916 à Guercif (tribu des Haouara), dans la province de Taza, Allal Ben Abdallah mène une vie modeste dans sa ville natale, où il travaille en tant que peintre artisan. Après avoir quitté Taza, il emménage à Rabat, au quartier Akkari. Son attachement aux nobles valeurs et à l'esprit patriotique lui valent de fidèles camaraderies avec de nombreux nationalistes, s’affranchissant toutefois d’un quelconque parti ou organisation politique.

Nous sommes le 20 août 1953. Le Maroc lutte ardemment pour arracher à la France, puissance coloniale d’alors, son indépendance. Le gouvernement français décide d’envoyer en exil le sultan Mohammed Ben Youssef, espérant que son départ étouffera la mobilisation du peuple. Le roi, qui avait tenu trois ans auparavant le fameux discours de Tanger en 1947, lors duquel il avait réclamé l’indépendance, est exilé en Corse puis à Madagascar.

Une manœuvre attribuée notamment au Marrakchi Thami El Glaoui, l’un des plus célèbres pachas marocains, soutenu par des notables et des oulémas, ainsi qu’au général Augustin Guillaume, le résident général de l’époque. Le trône ne reste pas longtemps vacant : Mohammed V est remplacé par son oncle, Mohammed Ben Arafa. Or, contrairement aux attentes des autorités du Protectorat, les Marocains ne perdent pas espoir et deviennent plus soudés. Peu après, une vague d’affrontements entre le peuple et les autorités du Protectorat est annoncée.

Consentir le sacrifice suprême pour la patrie

Le 11 septembre 1953, feu Allal Ben Abdallah, armé de sa foi et de son patriotisme, prend son courage à deux mains et attaque Mohammed Ben Arafa qui se dirigeait vers la mosquée pour accomplir la prière du vendredi, faisant preuve de son profond attachement à la nation et à la préservation des valeurs sacrées du royaume. C’est une nouvelle ère qui s’ouvre alors dans la lutte du peuple marocain pour le retour de feu Mohammed V. Si la sécurité du faux sultan a certes empêché Allal Ben Abdallah d'arriver au bout de son acte et d'en finir avec le pantin du colonisateur, elle n’a rien pu contre l'onde de choc propagée par la conviction du martyr : consentir le sacrifice suprême pour la patrie.

L’acte héroïque de ce grand militant, immortalisé par les caméras, témoigne du courage de ce résistant marocain et atteste des indéfectibles liens entre le peuple et la monarchie que les autorités du Protectorat ont vainement tenté de dénouer par moult stratagèmes et machinations ourdies.

Ce sacrifice suprême a marqué, à juste titre, l’ébauche de la résistance armée qui durera près de deux années, avec la création de l’Armée de libération nationale et l’engagement de milliers de Marocains dans la résistance qui a contraint les forces coloniales à de longues négociations. Deux ans plus tard, celles-ci concèdent finalement le retour de feu Mohammed V, en novembre 1955. Un retour triomphal qui sera consacré par la proclamation officielle de l’indépendance du Maroc en mars 1956.

A cet égard, feu Mohammed V avait affirmé que «la patrie, reconnaissante, perpétue la mémoire de résistants tels que Mohamed Zerktouni, Allal Ben Abdallah et leur réservera dans ses fêtes une grande journée anniversaire digne de leur glorieux combat». Depuis, la famille des anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération dédie le 11 septembre à la mémoire du martyr Allal Ben Abdallah et à la réflexion sur les significations multiples de son geste et de son impact sur le déroulement ultérieur de la lutte pour l'indépendance.

resistance de pacotille
Auteur : Moha_jeune
Date : le 11 septembre 2016 à 08h28
On celebre un porteur de lame d'une journee, et on passe sous silence Abdelkrim, Moha OuHammou, Assou Oubaslam, Ousekounti..qui ont livre des batailles sanglante contre le colon
a quel prix les livres de l'histoire du Maroc
Auteur : AigleRoyalair
Date : le 10 septembre 2016 à 16h30
Pourtant, nos Moujahidines, de la premiére heure, sont méconnu chez le grand publique ,

pour tater le pouls ,

demandez à un jeune, de cette génération

qui c'est Allal ben abdallah , ou zerktouni??
.

tu ne trouves pas de réponse

par contre tu la trouves pour un milliardaire Marocain

ou alors pour missi.

et dire qu' un livre de l'histoire du Maroc coùte la somme


de 250 DIRHAMS MAROCAINS?

J'évite de nommer les auteurs,, la charte oblige
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