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L’Italie expulse un imam marocain dans le cadre de sa stratégie de sécurité intérieure

Publié
DR / Angelino Alfano, ministre d'Intérieur italien.
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L’imam auxiliaire de Trévise (nord-est) en Italie a été expulsé mercredi 7 septembre «pour des raisons relevant de la sécurité de l'Etat», a déclaré le ministre de l'Intérieur Angelino Alfano selon The Local.

«Nous prêtons une grande attention à l'activité des chefs religieux qui, si elle va à l'encontre de nos lois et se montre hostile à nos traditions, peut influencer négativement les adeptes, alimentant des sentiments de haine et de violence», a affirmé Angelino Alfano au lendemain de l’expulsion.

L'homme en question, un ressortissant marocain de 33 ans, officiait en tant que secrétaire à la Communauté islamique provinciale de Trévise. Il travaillait également aux côtés de l’imam de la commune italienne en sa qualité de suppléant.

Ce dernier avait refusé de prêter serment de citoyenneté italienne, qui consiste à faire allégeance à la République, a précisé le ministre. La décision de l’imam avait été fondée sur l’incompatibilité selon lui de certains principes italiens, notamment l'égalité entre hommes et femmes, avec le mouvement salafiste. Celui-ci avait également encouragé ses proches à rejeter la Constitution italienne.

L’expulsion d’individus susceptibles de représenter une menace pour la sécurité intérieure s’inscrit dans la stratégie du pays de la Botte pour la prévention d’actes terroristes. Depuis le début de l’année 2015, 12 imams ont été expulsés d’Italie. En tout, 115 personnes ont fait l’objet d’une expulsion du territoire, dont 49 cette année.

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