Menu

Grand Angle

Primaires LR : Fillon sur les traces de Sarkozy dans le révisionnisme de l'histoire coloniale de la France

François Fillon, candidat à la primaire de la droite pour l’élection présidentielle de 2017, joue la carte du révisionnisme colonial pour appâter les électeurs, à trois mois du verdict des urnes.

Publié
Nicolas Sarkozy et François Fillon / Archive - Ph. AFP
Temps de lecture: 2'

L’ancien Premier ministre français François Fillon marche dans le sillage de Nicolas Sarkozy. «Non, La France n'est pas coupable d'avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d'Afrique, d'Asie et d'Amérique du Nord», a-t-il déclaré dimanche 28 août dans un discours à Sablé-sur-Sarthe, dont il a été maire entre 1983 et 2001.

Le candidat à la primaire de la droite a fustigé les enseignements scolaires qui, selon lui, apprennent à avoir «honte» de son pays. «La France n'est pas coupable d'avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d'Afrique», a-t-il fustigé.

De l’entreprise coloniale de la France, le député de la 2e circonscription de Paris retient le «partage de culture» à d'autres peuples, avant d’affirmer que «la France n'a pas inventé l'esclavage». François Fillon prend également parti en faveur d’un nouvel enseignement de l’histoire. «Je veux traquer toutes les démissions de la société française et d'abord celle de l'école», a-t-il encore martelé. Une remise à niveau qui doit passer par l’«apprentissage du respect et de l’autorité à l’école primaire».

Pour «retrouver la confiance dans notre patrie», le candidat suggère surtout de «revoir l'enseignement de l'histoire à l'école primaire», ce afin que les maîtres ne soient «plus obligés d'apprendre aux enfants à comprendre que le passé est source d'interrogations». «Faire douter de notre Histoire : cette instruction est honteuse !», a-t-il scandé.

Le «rôle positif» de la colonisation selon Nicolas Sarkozy

Un discours tendancieux qui n’est pas sans rappeler celui de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy. En 2005, il avait suscité un tollé en soulignant le «rôle positif» de la colonisation, tel que mentionné dans l'article 4 de la loi du 23 février 2005.

Christian Vanneste, à l’époque député UMP (Union pour un mouvement populaire - aujourd’hui Les Républicains) et auteur de l'article avait tenté de noyer le poisson en expliquant que le texte n'employait pas le terme de «colonisation» mais de «présence française».

D’après lui, le terme engagé était «beaucoup plus large» car il visait le «rôle dans les domaines de l'éducation et de la santé, à travers les Instituts Pasteur par exemple». Et de conclure : «la formulation de cet article n'impose rien mais rappelle qu'il y a eu aussi un rôle positif qu'il ne faut pas oublier».

Fillon tire les français vers le bas
Auteur : bedji
Date : le 01 septembre 2016 à 17h24
Malheureusement la France des «elites» piétinée par le sionisme est la pour tirer le peuple français vers le bas.
Tant que le sionisme continuera de gangrener la politique et les médias français notre société ira irrémédiablement vers le bas.
Comme sionisme = colonialisme alors Fillon n'a pas de problème avec le colonialisme pour montrer aussi qu'il n'a pas de problème avec le sionisme.
Réact.Primaires LR
Auteur : yab7mars2017
Date : le 31 août 2016 à 23h54
La médiocrité des acteurs politiques engagés dans des courses aux présidentiables aux pieds nus est sans commune mesure. Il n'y a aucun doute que l'incapacité cognitive à comprendre la complexité de la réalité dans toutes ses dimensions a sonné le glas de leur légitimité. Ils sont complètement englués dans un langage réducteur aux effets nocifs dévastateurs sur une partie de population privée d'un minimum d’intelligence. Ils jouent sans aucune règle. Ils ne lisent pas, ils ne comprennent pas et ils ne savent pas qu'ils sont dépassés. Ils se moquent des Français quand ils évoquent les questions d'identité, de religion, de burkini, de tsniout, de n'importe quoi. Tous ses acteurs parlent le même le langage avec quelques niveau de variation. Tous sont d'accord de ne pas parler d'une chose très importante : La justice. Une référence manquante dans la stratosphère cognitive de ces médiocres.
Pays de facho
Auteur : RIFI.DAHORI
Date : le 31 août 2016 à 21h15
Décidément c'est vraiment un pays de facho. Ça pu ici mais grave.
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com