Abdou Chougrani, le président de l’association chiite non-reconnue par le ministère de l'Intérieur «Ressalis progressistes» dénonce les conditions de son incarcération à la prison d’Aïn Kadouss à Fès. La direction l’aurait empêché de prendre possession de livres religieux apportés par sa famille, se plaint-il dans un message.
Abdou Chougrani qualifie ces interdictions de «graves violations» des conventions internationales sur la liberté de croyance et de conscience. Compte tenu de ce «siège» qu’il dit subir, le chiite annonce entamer une grève de la faim, sans toutefois préciser sa durée.
Cet ancien membre du Parti socialiste unifié (PSU) a été arrêté le 27 mai à Taounat conformément à l'application d’un mandat d’arrêt lancé le 13 mai contre lui sur l'ensemble du territoire national. Il est accusé de «détournement de fonds publics» et d’ «escroquerie».