Les cas de viols collectifs à l’égard des mineurs se sont multipliés dernièrement. Après la jeune Khadija de Ben Guérir, qui a mis fin à ses jours fin juillet dernier en s’immolant et le mineur de Hay Hassani, nos confrères de Hespress révèlent ce lundi un troisième cas.
Lamiyae, 14 ans, élève dans un lycée à Sidi Bou Othmane (32 km au nord de Marrakech), a été victime d'un viol collectif, de chantage et de pressions, rapporte le site d'information.
Quatre personnes seraient impliquées dans cette affaire, d'après Omar Arbib, responsable bureau local de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH). Elles ont été interpelées et déférées devant le procureur général du roi auprès de la Cour d’appel de Marrakech. Trois des présumés coupables seraient en état d’arrestation tandis que le quatrième a bénéficié d'une liberté provisoire.
La mère de la victime subirait des pressions de la part des proches des quatre suspects pour abandonner les poursuites, signale encore Omar Arbib. «Les décisions juridiques qui ne répondent pas aux attentes, l'impunité permanente des crimes liés aux viols de femmes et de mineures, l'exploitation sexuelle des enfants et la violence sexuelle sont devenus une monnaie courante dans notre société. Ce sont des facteurs qui conduisent à un sentiment de mépris et d’atteinte à la dignité humaine», a-t-il déclaré.
Le militant de l'AMDH appelle la justice marocaine à assumer ses responsabilités afin de respecter les engagements de l'Etat dans le domaine des droits de l'homme.