Attentats de Casablanca: Des familles de prisonniers réclament leur libération

Vêtues en noires et complètement couvertes, avec des photos de leurs proches en main, elles sont venues soutenir et demander la libération des détenus islamistes post-16 mai qui auraient commencés une grève de la faim. Selon des explication données à « EFE » par Abderrahman Mouhtade, président de l'association Annassir des familles des détenus islamistes, le groupement ne représente pas ces prisonniers, mais il les appui simplement parce qu'il croit que les verdicts rendus après les attentats de mai 2003 étaient injustes.

Le responsable associatif ajoute que la moitié des centaines d'incarcérés islamistes au Maroc ont entamé une grève de la faim illimitée « pour veiller à ce que l'Administration soit prête à commencer le dialogue ». Les protestataires de la journée avancent le manque de transparence dans le processus judiciaire. Ainsi, la mère du détenu Saleh Zarli, a assuré à « EFE » que son fils était déjà emprisonné depuis un an au moment des attaques.

À l'image de cette femme, les principales revendications de l'association Annassir et des détenus sont le réexamen ou la révision des jugements effectués, une enquête transparente et l'amnistie pour ceux qui clame leur innocence.

Cette manifestation intervient à la veille de la commémoration du sixième anniversaire des attentats terroristes de Casablanca. Un groupe de douze terroristes avaient perpétrés une série d'attentats-suicide qui ont tués 45 personnes.