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Grand Angle

Dimanche 20 février, « Journée de la dignité » au Maroc [Conférence de presse]

Des revendications unifiées, des comités d'organisation, et un soutien de plus en plus ample de la part d'associations de droits humains et de partis politiques : le mouvement appelant à manifester le 20 février prend forme. Lors d'une conférence de presse, les organisateurs ont demandé à ce que l'expression des revendications soit respectée dimanche prochain, et à ce que les attaques personnelles à leur encontre cessent.

Publié
Conférence de presse au siège de l'AMDH le 17 février 2011. Photo : Yabiladi.com
Temps de lecture: 2'

Les manifestations du 20 février seront placés sous le signe de la dignité, explique Tahani Madmad, étudiante de 19 ans et une des organisatrices du mouvement des jeunes du 20 février. Lors d'une conférence de presse le 17 février au siège de l'Association marocaine de droits humains (AMDH) à Rabat, elle a énuméré les principales revendications du mouvement.

Première revendication, l'élaboration et le vote d'une nouvelle constitution. Sans demander expressément une diminution des prérogatives royales ou l'instauration d'une monarchie parlementaire, Tahani Madmad explique que dans cette constitution, «chaque article doit correspondre au principe démocratique».

Le mouvement appelle par ailleurs à une dissolution du gouvernement, du parlement et à la mise en place d'un gouvernement transitoire. Une justice indépendante, des procès pour dilapidation de biens publics, la reconnaissance de l'amazigh comme langue officielle au Maroc, la libération des détenus politiques, l'intégration des diplômés chômeurs dans la fonction publique et l'augmentation du SMIG sont les autres revendications clés du mouvement. Formulées de telle manière, ces revendications sont le fruit de discussions entre les différents éléments du mouvement, un effort pour trouver le plus grand dénominateur commun, affirme Tahani Madmad.

Conditions opportunes pour des avancées des droits humains

Le mouvement, qui se structure d'ailleurs en dehors du réseau Facebook et a mis en place différentes commissions sur le contenu et les aspects pratiques de l'organisation de la manifestations, a obtenu le soutien de plusieurs associations des droits humains au Maroc. Un débat ouvert avec les jeunes du mouvement a eu lieu vendredi dernier, une autre le 14 février entre organismes des droits humains au Maroc. Selon Khadija Ryadi, présidente de l'AMDH, les militants auraient compris qu'aujourd'hui, «des conditions opportunes pour réaliser des avancées dans les droits humains» seraient réunies.

En dehors des signataires de la déclaration commune, d'autres associations soutiennent individuellement l'appel à la manifestation, comme par exemple Attac Maroc. Certains partis politiques ont également lancé l'appel à soutenir le mouvement ou à manifester le 20 février prochain, comme le PSU et La Voix démocratique (Annahj Addimocrati).

Condamnation des attaques subies

Durant la conférence de presse, les deux représentants du mouvement de jeunes, Tahani Madmad et Oussama El Khlifi, ont condamné les attaques qu'ont subies certains organisateurs des manifestations du 20 février, attaques qui ne se sont pas limitées à des commentaires sur Facebook. Eux-mêmes en auraient été victimes. Le compte de Tahani Madmad aurait ainsi été piraté et sa photo de profil changée. Oussama El Khlifi a expliqué que son père aurait été convoqué chez le préfet de police de Salé qui lui auraient demandé de convaincre son fils d'abandonner le mouvement, «sinon ils trouveraient des moyens de le faire à leur manière». El Khlifi a par ailleurs déploré l'attitude de certains médias marocains qui ferait écho aux attaques contre les jeunes du mouvement.

ALFARIJ DONNEUR DE LECONS
Auteur : aminedu33
Date : le 23 février 2011 à 01h13
Tu es vraiment qu'un crétin de premier degré. Dire de telles anéries, c'est révéler ton manque d'éducation et de culture de la civilisation nord africaine. Dire que le berbere est une langue étrangère dont la priorité reste l'anglais et l'arabe pour tes enfants mais tu oublies une chose le Berbére et l'Arabe font partie intégrante du royaume et doivent étre traitées pareils. Tu m'écoeures personnellement, comment tu peux t'estimer etre fier de représenter ta berbérité alors que tu le rétrogrades en second rang. PATHETIQUE , achete toi un vibro masseur pour tes neurones, urgence pour etre à jour.
un témoignage au sein de 20 FEV
Auteur : Med007
Date : le 22 février 2011 à 22h29
nous n'etudieront pas la darija car il n'y a rien à etudier.
Auteur : al farji
Date : le 22 février 2011 à 21h18
1. les amazigh ont tout le maghreb et meme plus, il faut travailler pour l unité

2. les arabes n' étudieront pas le berbere parce que il n'y a rien à etudier tout comme les berberes n'etudieront pas la darija car il n'y a rien à etudier.

3. si les bereberes veulent etudier le berbere et ne pas etudier l'arabe ou etudier les deux c'est leurs droit.

4. quand on passera à la régionalisation il faut se battre pour avoir comme langue officielle le berbere dans les regions berberes.

je rappelle que en france c'est le francais la langue de l'état

autres langues reconnues

Corse,
breton et gallo (depuis 2004 considérés comme langues de Bretagne),
basque (depuis 1951 en Aquitaine), f
rancoprovençal et occitan (depuis 2009 en région Rhône-Alpes),
catalan et occitan (depuis 2001 dans les Pyrénées-Orientales).
tahitien,
..................

autres langues sans statut ni reconnaissance officiels

Alsacien, anglais saint-martinois, créole guadeloupéen, créole martiniquais, créole guyanais, créole réunionnais, langues d'oïl, flamand occidental, francique mosellan, francique rhénan lorrain, francique méridional, luxembourgeois, romani
La France n'est pas le Maroc
Auteur : bemazigh
Date : le 22 février 2011 à 20h38
C'est quoi ces comparaisons ridicules ?
Le Maroc est une terre amazigh, et personne ne fait l'aumone.
Les Amazigh sont chez eux et ils doivent vivre comme tel. Ils n'est pas normal que d'autres langues passent devant l'Amazigh sur une terre Amazigh. S'il devait y avoir une seule langue officielle au Maroc, ce serait Tamazight. Maintenant si l'arabe doit être une langue offcielle aussi, ce devrait être a coté de Tamazight, pas à sa place.
Il faut bien comprendre que les Arabes ont d'autres territoires, d'autres pays potentiels, contrairement à nous. Si tu étais un vrai marocain, tu defendrais Tamazight pour que personne se soit lésé, et afin de ne pas nourrir des rencoeurs grandissantes et irreversibles, qui finiront par faire surface un jour.
Nous sommes tous marocains, nous nous aimons.
Auteur : naimo slaoui
Date : le 22 février 2011 à 20h35
Il faut éviter au Maroc le problème Arabe et berbère dans ces difficiles moments.
Je crois qu'une grande majorité de marocains défend la culture Amazigh et ne voient aucun inconvénient à ce que la langue des vrais habitants du Maroc soit reconnue constitutionnellement.
En contre partie, les berbères qui ont toujours respecté la langue du Coran doivent se débarrasser d'un certain complexe, injustifié du reste, je ne suis que berbère.
Il doivent admettre qu'ils sont d'abord et avant tout marocain à la culture Arabo-Berbère et se rappeler que les liens du mariage ont toujours unis les deux communautés. Et vive les Rifains, les Soussi, les Fassis, les Jdidis...
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