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Breve

Australie : Victime d’islamophobie, un Marocain défie une leader d'extrême droite en direct à la télévision

Publié
Australie : Victime d’islamophobie, Khaled Elomar a défié Pauline Hanson, une leader d'extrême droite en direct à la télévision. / DR
Temps de lecture: 1'

C’est un face à face tendu auquel on assisté lundi 18 juillet les spectateurs de l’émission Q&A («Questions and Answers»), diffusé en direct sur la chaîne australienne ABC.

A l’origine du bras de fer entre Khaled Elomar, un spectateur musulman d’origine marocaine et Pauline Hanson, invitée de l’émission et cofondatrice du parti d’extrême droite Pauline Hanson’s one nation, le défi «poliment mais ostensiblement» lancé par cet ingénieur à la sénatrice fraîchement réélue d’ «expliquer l’islamophobie à [son] fils de 11 ans qui regarde l’émission en direct», d’après The Guardian.

Après avoir posé sa première question, la sénatrice a ensuite demandé à son interlocuteur «d’expliquer les raisons des attaques terroristes qui se produisaient si régulièrement dans le monde entier.»

Et Khaled Elomar de répondre : «pourquoi ? Tout simplement parce que les gens comme vous, qui ont la rhétorique extrêmement dangereuse et inquiétante sont le carburant de la haine, de la bigoterie et de l'ignorance.»

Diplômé de l'université de Sydney, installé à Cronulla (sud-est) depuis huit ans, le ressortissant d’origine marocaine n’a pas manqué de raconter qu’il se faisait surnommer depuis peu de «cochon musulman» dans son voisinage et à proximité de son lieu de travail. Il fait le lien entre ces actes islamophobes et les mesures proposées par plusieurs personnalités politiques d'interdire toute immigration musulmane en Australie et toute nouvelle construction de mosquée.

Sur son compte Facebook, il s’est dit «inondé par les messages d’appréciation et de gratitude» qu’il reçoit depuis son passage à l’émission, affirmant vouloir «vaincre le racisme, la bigoterie, la haine et l'ignorance.»

Courage et force de conviction ?
Auteur : illys2
Date : le 23 juillet 2016 à 02h13
Quelle force de conviction ? Il se contente d'insulter son interlocutrice en la tenant pour responsable de la folie fondamentaliste :

Elle, qui demande "les raisons des attaques terroristes (...) dans le monde entier"
Lui, qui répond "parce que les gens comme vous (...) sont le carburant de la haine, de la bigoterie et de l'ignorance"

C'est un peu court comme argumentation !

Car le sang coule par la grâce d'Allah dans une large partie de l'Afrique, à Paris, à Bruxelles, à Dacca, à Orlando, à Bagdad, à Nice... et cette nuit encore à Munich. Et il parle comme si le terrorisme islamiste était du fait de la bêtise de quelques blancs en Occidents, et non du fait d'une lecture haineuse et criminelle des textes saints de l'Islam.

Cette lecture suprématiste et impérialiste a été très largement préparée au 20e siècle, d'un côté par les Frères Musulmans, et d'un autre côté par les très pieux pays de la péninsule arabique, qui n'avait rien de mieux à faire de leur pétrodollars.

On reconnait d'ailleurs souvent les adeptes de ces doctrines à leur manière de singer des versets ou des hadiths, avec près de 1400 ans de retard... comme cette manière de garder la barbe, avec la moustache rasée. Il s'agissait à l'époque de se différencier des juifs, également porteurs de barbes broussailleuses.

Quant à la haine dont vous parlez, le Coran en est rempli, à commencer par Dieu lui-même qui, dans sa miséricorde, menace à longueur de versets.

Il serait d'ailleurs temps de relire les textes saints à la lumière de 1300 ans de progrès humain et philosophique : il y a beaucoup de bien à tirer du Coran si l'on peu contextualiser ses passages violents, les affirmer clairement comme dépassés, et ramener les hadiths à ce qu'ils sont : des anecdotes et tranches de vie et de mort d'un autre temps.

Mais ceux qui s'y risquent n'ont guère le temps de propager leur pensée. Mahmoud Mohamed Taha pourrait vous en parler... s'il n'était mort, de mort violente, après jugement d'un tribunal de la pensée d'un état musulman, avec la bénédiction de l'Arabie Saoudite.

Cette même Arabie Saoudite dont il y aurait beaucoup à dire, mais dont on peut se contenter de rappeler qu'elle n'a aboli l'esclavage (conforme à l'Islam) qu'en 1968.

A défaut de réformer, on pourrait commencer par enseigner aux enfants que le Coran n'a été mis en forme qu'après la mort de Mahomed, et que les hadiths n'ont été regroupés que très longtemps après, par des hommes imparfaits qui avaient aussi des intérêts. On pourrait aussi leur apprendre à se méfier des gens qui parlent au nom de Dieu. Enfin on pourrait leur enseigner que la vie est précieuse, et que le paradis étant incertain, il conviendrait de travailler à l'instaurer sur Terre.

Mais le monde marche vers la guerre, le sang coule et les deux protagonistes de cet article clivent leur société et participent à cette logique mortifère.
AUSTRALIE
Auteur : SADOUNEZ
Date : le 22 juillet 2016 à 16h18

JE TROUVE CE COMPATRIOTE COURAGEUX EST DÉNOTE DE LA FIBRE DE MAROCAIN A SAVOIR CONVAINCRE PAR LA FORCE DE LA CONVICTION ARGUMENT CONTRE UN AUTRE

IL EST DU DEVOIR DE TOUT MUSULMAN DE TOUT ARABE DE TOUTE PERSONNE DE BONNE FOIE DE LUTTER CONTRE CES MARCHANDS DE LA HAINE
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