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Grand Angle

Cas du jeune Abdelali atteint de cancer : Le CHU Hassan 2 répond aux accusations

Suite à la publication de l’information concernant le cas du jeune garçon atteint d’une tumeur au thorax dont la souffrance a été filmée et publiée sur Facebook ainsi que la publication du témoignage de l’auteure de la vidéo, nous avons joint le Centre hospitalier Hassan 2 pour connaître sa version. L’hôpital rejette toute expulsion.

Publié
L'hôpital d'Oncologie au sein du Centre hospitalier Hassan 2 de Fès. /DR
Temps de lecture: 3'

Après avoir médiatisé l’affaire du jeune Abdelali qui affirme avoir été expulsé du CHU de Fès alors qu’il est atteint d’un cancer très avancé, nous avons voulu connaitre la version de l’établissement hospitalier. Une source au sein du CHU Hassan 2 nous a ainsi déclaré ce mercredi que Abdelali présentait un cas «très avancé» voir même «désespéré» d’une tumeur. Rejetant catégoriquement les accusions, notre source explique même que le jeune patient aurait été «très gâté» par le centre régional d’oncologie de Fès.

Pour avoir plus de précisions concernant ces propos, nous avons joint la responsable de la cellule communication du CHU. Nawal Mouhoute reste catégorique sur la question relative à l’expulsion. «Expulser un patient ne rentre en aucun cas dans la déontologie» de cet établissement, nous a-t-elle d’emblée affirmé, ajoutant même que «c’est une aberration d’avancer des propos pareils sans fondement. »

La section locale de l’Association l’Avenir des parents et amis des enfants atteints de cancer abonde dans le même sens. Son président, Mehdi Belkhayat nous affirme que «l’expulsion n’est qu’une rumeur » et que le jeune Abdelali a déjà été «suivi pendant 4 ans» et a «eu des soins au CHU Hassan 2. »

La position officielle du CHU, communiquée par cette responsable, indique que «le cas de A. E. est un cas avancé qui, selon les médecins traitants, ne présente ni indication d’hospitalisation, ni indication d’une quelconque chirurgie.» L’établissement public cite ici une décision issue d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP).

Arrivé en 2014 au CHU Hassan 2 de Fès avec une tumeur au niveau du thorax, Abdelali, «outre la prise en charge adéquate qui lui a été accordée », a été soigné selon la version de l’hôpital. Ce dernier persiste et signe : «Etant titulaire d’une carte RAMED, le patient a bénéficié d’une exonération des frais de toutes les prestations : Consultations, examens ambulatoires et traitements, dont la chimiothérapie prescrite par voie orale.»

Le CHU et le médecin traitant se renvoient-ils la balle ?

Pour répondre la question ultime de «pourquoi ce patient fait des allers-retours entre son domicile et l’hôpital alors qu’il est censé être alité ? », le CHU Hassan 2 de Fès indique que «le médecin (traitant, NDLR) est seul habilité à prendre la décision de son hospitalisation selon l’évolution de sa maladie. »

Nous nous sommes donc orientés vers le professeur Naoufal El Mellas, le médecin traitant d’Abdelali. Bien que le service communication du CHU nous ait confirmé sa disposition à nous fournir plus de détails sur le cas du jeune patient, le docteur a refusé de nous répondre, nous invitant à passer  par la cellule de communication pour «toute question ou communication sur le sujet ».

Le CHU de Fès nous a appris que le diagnostic initial du jeune garçon « a été confirmé par une relecture de ses examens anatomo-pathologiques par une experte biologique en France.» Notre source au sein de l’hôpital avance, pour sa part, que le patient aurait «subi quatre traitements chimiothérapiques différents, mais sa tumeur est très résistante.»

Malgré leurs explications, toutes les sources contactées n’ont pas pu répondre à notre simple question de départ : Pourquoi Abdelali, compte tenu de son cas avancé, n’est pas pris en charge et hospitalisé ?

Son frère, contacté par nos soins mercredi, semble avoir compris notre question. «Il était déjà alité au début, et il passait 5 à 6 jours à l’hôpital lors des premières séances de chimiothérapie, mais plus maintenant» nous affirme-t-il. Lui et son frère atteint de cancer devaient repartir au village de Bahmad pour revenir à Fès à plusieurs reprises pour des visites «sur rendez-vous».

«Récemment, les rendez-vous sont devenus plus espacés, le dernier étant prévu dans 28 jours», dit-il, indiquant que durant cette période, son frère n’avait pas de place où rester à l’hôpital. Et d’ajouter que dans leur maison familiale à Bahmad, même ses «parents ne s’approchent pas d’Abdelali et ne lui changent même pas les pansements traditionnels qu’on lui met, à cause de sa tumeur et l’odeur qu’elle dégage.»

Rejeté donc par la famille et par l'hôpital public, le jeune malade est actuellement alité dans la clinique privée Annakhil de Fès, grâce à l'intervention de Khadija Al Amri. Il souffre moins mais sa plaie reste toujours «saignante», selon les propos de son frère.

Article modifié le 2016/07/20 à 18h19

Je confirme
Auteur : Mehdi1999
Date : le 21 juillet 2016 à 19h00
Je confirme au maroc les soins ne sont réservé que pour les riches les pauvres meures . J'ai eu un accident en août 2014 je suis passée sous un camion avec mon véhicule sur la route de Tanger ASILAH , j'ai étais amené à l'hôpital d'asilah dans la nuit j'y suis resté sans boire et dans manges pendant 36 heures , j'entendais les gens gémir de souffrance et rien pour les soulager ... Mon assurance voiture à tous pris en charge ainsi que le rapatriement en France .... Au maroc il n'y a que des mensonges ont vois le roi inaugurer l'ouverture d'hôpitaux ou de service bien équipé mais dans la réalité il n'y a rien de tous ça !!!! 36 heures sans boire Ni manger j'ai eu très peur car au Maroc tu rentres à l'hôpital pour un Rhume et tu ressort au cimetière les pieds devant .... C'est une image mais c'est la triste réalité les pauvres meurt et les riches partent en Europe ou vont dans des cliniques privées à 2000 Dhs la nuit sans les soins ... La clinique privée qui m'a reçu après l'hôpital d'Asilah pratiqué ce prix là .... J'y suis resté 5 jour plus les opérations mon assureur m'avais dit que cela avait coûté 18 000€ à l'assurance ... Un marocain du bled n'a aucune chance de s'en sortir c'est horrible ...
T'es meskine tu crève
Auteur : Oujdaoui.
Date : le 21 juillet 2016 à 10h01
Non au Maroc il n'existe a travers aucun hopital des bons soins pour les démunis
Tu es meskine tu crève .
Dommage pour notre beau pays ou le pauvre n'a aucun droit pour se soigner .
Allah Yakhoude El Hak .
l argent ou creve
Auteur : charles1
Date : le 20 juillet 2016 à 18h21
il y a pas de soin en palliatif

quelle honte de laisser un gamin soufrir pas d excuse pour
c est medecin
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