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Maroc : La Banque centrale revoit ses prévisions de croissance à 1,2%

(avec MAP)
Publié
Photo : MAP
Temps de lecture: 2'

Bank Al-Maghrib a décidé de maintenir inchangé son taux directeur à 2,25%, et ce en tenant compte d'une prévision d'inflation en ligne avec l'objectif de stabilité des prix, a annoncé, mardi à Rabat, le Wali de Bank Al Maghrib, Abdelatif Jouahri.

"Tenant compte d'une prévision d'inflation en ligne avec l’objectif de stabilité des prix, le Conseil a jugé que le niveau actuel de 2,25% du taux directeur demeure approprié", a expliqué M.Jouahri, lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de la deuxième réunion trimestrielle de cette année du Conseil de la Banque centrale.

Sous l’effet principalement d’une augmentation importante des prix des produits alimentaires à prix volatils, la prévision de l’inflation pour 2016 a été revue à la hausse à 1,6%, sa composante sous-jacente ayant en revanche été maintenue quasi-inchangée à 0,6%, a fait savoir M.Jouahri.

En 2017, l’inflation devrait revenir à 1%, la dissipation des effets des chocs sur les prix des produits alimentaires à prix volatils devant plus que compenser la hausse prévue de l’inflation sous-jacente et des prix des carburants et lubrifiants, a souligné le Gouverneur de Bank Al Maghrib.

Sur un autre registre, la Banque centrale estime que la croissance devrait s’établir à 1,2% en 2016, avec une contraction de la valeur ajoutée agricole à 9% et une progression du PIB non agricole à 2,8%.

Pour 2017, sous l’hypothèse d’une campagne agricole moyenne, la Banque table sur une accélération de la croissance à 4%, avec des hausses de 10% de la valeur ajoutée agricole et de 3,2% du PIB non agricole.

Au niveau du taux de chômage, Bank Al Maghrib fait état d’une légère hausse de 0,1 point à 10% au niveau national, passant de 14,3% à 14,6% en milieu urbain et de 4,7% à 4,5% en milieu rural.

Au plan des comptes extérieurs, les réserves de change devraient se renforcer davantage pour assurer la couverture de 7 mois et 18 jours d’importations de biens et services à fin 2016 et de 8 mois et 6 jours au terme de 2017.

S’agissant des finances publiques, le déficit budgétaire s’est creusé de 2 milliards à 21,1 milliards et a été couvert en grande partie par des financements intérieurs.

En termes de perspectives, sous l’hypothèse du maintien de l’orientation actuelle de la politique budgétaire et d’entrées en dons du CCG de 10 milliards de dirhams en 2016 et de 8 milliards en 2017, le déficit budgétaire pourrait revenir à 3,8% du PIB en 2016 et à 3,3% en 2017.

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